En 2009, le combat judiciaire opposant Aurélie Filippetti à l'écrivain Thomas Piketty prenait fin après un accord amiable entre les deux parties. La ex-ministre et députée, après avoir entendu que son ex reconnaissait l'avoir violentée à plusieurs reprises, acceptait d'annuler sa plainte pour préserver leurs proches. Depuis dix ans, l'affaire semblait enterrée. Mais invité à une conférence organisée par l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Toulouse la semaine dernière, Thomas Piketty a relancé les hostilités en accusant son ex d'avoir violenté ses trois filles lorsqu'ils étaient en couple. Des faits que la concernée a aussitôt démentis sur Facebook.
Dans le détail, Thomas Piketty a déclaré face aux étudiants toulousains : "La relation dont vous parlez a été une relation avec une personne extrêmement violente vis-à-vis de mes filles. J'ai trois filles, qui étaient petites à l'époque, et cette personne a été extrêmement violente vis-à-vis d'elles. Je l'ai mise hors de chez moi, je l'ai poussée dehors, ce que je regrette, et je vous assure qu'après le comportement qu'elle a eu avec mes filles beaucoup de personnes se seraient beaucoup plus énervées". Sur Facebook, Aurélie Filippetti a jugé ses propos diffamatoires, et a annoncé qu'elle avait porté plainte le 28 novembre devant le procureur de Paris...