Le Mali s'est réveillé, mardi 25 mai, avec la désolation du déjà-vu. La veille, le président et le Premier ministre de transition ont été arrêtés par les militaires, un coup de force mené neuf mois après un putsch et vivement condamné par la communauté internationale.
Après avoir passé la nuit dans le camp militaire de Kati, près de Bamako, le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane ont été déchargés de leurs prérogatives, a annoncé mardi le colonel Assimi Goïta. L'homme fort de la junte les accuse d'avoir enfreint la charte de la transition qui, selon lui, se poursuivra comme prévu.