Omicron pourrait générer des variants plus dangereux

Omicron pourrait générer des variants plus dangereux
Source : OMS
05/01/2022 10:00

La multiplication des cas d'Omicron dans le monde pourrait accroître le risque d'apparition d'un nouveau variant plus dangereux du coronavirus, vient d'avertir l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Bien que le variant se propage comme une traînée de poudre dans le monde, il semble moins pathogène que ce que l'on craignait initialement et a fait naître l'espoir que la pandémie pourrait être surmontée.

Mais la montée en flèche des taux d'infection pourrait avoir l'effet inverse, a averti Catherine Smallwood, responsable des situations d'urgence à l'OMS.

"Plus Omicron se répand, plus il se transmet et plus il se réplique, plus il est susceptible de générer un nouveau variant", a-t-elle expliqué.

"Nous sommes dans une phase très dangereuse, les taux de contamination augmentent de manière très significative en Europe occidentale, et l'impact réel de cela n'est pas encore clair", a-t-elle soutenu.

Selon elle, si "au niveau individuel, le risque d'hospitalisation est probablement moindre" avec le variant Omicron qu'avec Delta, dans l'ensemble, Omicron pourrait constituer une menace plus importante en raison du nombre de cas.

L'OMS continue de recommander une quarantaine de 14 jours

L'OMS continue de recommander une quarantaine de 14 jours pour les personnes atteintes de Covid-19, même si la plupart des patients se rétablissent dans les cinq à sept jours suivant l'apparition des symptômes de la maladie, a indiqué, mardi, Abdi Mahamud, un responsable de l'organisation onusienne.

S'exprimant lors d'un point de presse, M. Mahamud a toutefois estimé que les pays doivent prendre des décisions concernant la durée de la quarantaine en fonction de leur propre situation.

Selon lui, une période de quarantaine plus longue pourrait aider à maintenir le nombre de contaminations aussi bas que possible dans les pays à faible taux d'infection.

S'agissant des pays qui connaissent une flambée épidémique, il a souligné que des quarantaines plus courtes peuvent être justifiées afin d'éviter une paralysie économique et une désorganisation des secteurs clés de la société.

Pour ce qui est de la propagation du variant Omicron dans le monde, M. Mahamud, gestionnaire d'incident à l'OMS, a fait savoir que jusqu'au 29 décembre dernier, 128 pays ont signalé des cas de cette souche.

En Afrique du Sud, qui avait connu une forte augmentation des cas suivie d'une baisse relativement rapide, les taux d'hospitalisation et de mortalité sont restés faibles, a-t-il ajouté, notant cependant que la situation ne sera pas la même dans d'autres pays.

"Alors que les dernières études indiquent toutes que le variant Omicron affecte le système respiratoire supérieur plutôt que les poumons, ce qui est une bonne nouvelle, les personnes à haut risque et les non vaccinés pourraient toujours tomber gravement malades à cause de ce variant", a-t-il expliqué.

En outre, il a fait observer qu'Omicron pourrait devenir majoritaire en quelques semaines, en particulier dans les zones comptant un grand nombre de personnes sensibles - principalement celles qui ne sont pas vaccinées, relevant que "le monde n'a jamais vu un virus aussi transmissible".

Le Groupe stratégique consultatif d'experts (SAGE) de l'OMS sur la vaccination doit se réunir le 19 janvier pour examiner la situation vaccinale dans le monde. Au menu des discussions : le calendrier des doses de rappel, le mélange des vaccins et la composition des futurs vaccins.

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