L'annonce de sa nomination comme colistière de Joe Biden, en août dernier, a fait la une aux États-Unis pendant quelques jours. Première femme noire et première femme d'origine indienne à concourir pour le poste de vice-présidente, Kamala Harris, 55 ans, a donné un coup de fouet bienvenu à la campagne un poil ronronnante du démocrate de vingt-deux ans son aîné. « Brillante, dévouée, dure à cuire », selon Barack Obama, Harris allait, espérait le parti, solidifier les intentions de vote de la communauté africaine-américaine (un immense enjeu électoral, puisque seuls 59,6 % des Noirs américains avaient fait le déplacement en 2016, 88 % d'entre eux afin de voter pour Hillary Clinton), rallier les femmes progressistes indécises, et peut-être même, qui sait, remobiliser les jeunes dépités par la défaite à la primaire de leur chouchou Bernie Sanders.
En poursuivant votre navigation sur notre site internet, vous acceptez que des cookies soient placés sur votre terminal. Ces cookies sont utilisés pour faciliter votre navigation, vous proposer des offres adaptées et permettre l'élaboration de statistiques. Pour obtenir plus d'informations sur les cookies, vous pouvez consulter notre Notice légale