CAN 2023 : Les enseignements du Maroc-RDC
Source : SEFIANI Karim
22/01/2024 15:50
La deuxième opposition des Lions de l'Atlas dans cette CAN 2023 nous aura réservé son lot de surprises. Alors que nous attendions un Maroc conquérant, nous nous sommes retrouvés avec des joueurs incapables de tenir un résultat positif durement gagné, pour un résultat final de 1-1 face à la République démocratique du Congo.
Que faut-il retenir de cette rencontre ? Quels en sont les enseignements ? Voici 8 points.
Qui rate, encaisse
C'est connu, dans le football, à force de rater, on finit par encaisser. La sélection marocaine n'a pas dérogé à cette règle. Que ce soit pour Boufal, En Nesyri, qui a déjà vendangé des occasions face à la Tanzanie, ou même Ounahi, il faudra absolument corriger le tir pour le reste de la compétition. Nous nous devons de devenir plus "tueur" devant les cages adverses.
Des remplaçants qui déçoivent
À l'inverse de la première opposition face à la Tanzanie, les joueurs entrés en jeu ont plus déçu que le contraire. Que ce soit pour El Khannous, dont l'impact physique était moindre, pour Harit qui a perdu beaucoup de ballons en seulement 10 minutes de jeu, pour Adli absent, ou encore Ezzalzouli aux abois, tous ont déçu. D'ailleurs, le but congolais a eu lieu après les premiers remplacements effectués par Walid Regragui. Le seul qui a eu un impact positif est El-Kaabi, mais ça reste relatif.
L'Afrique entière nous attend au tournant, il faudra garder son sang-froid
Nous l'avons vu face à la Tanzanie, et cela s'est confirmé face à la RDC, il n'y aura pas de matchs faciles pour le Maroc lors de cette édition. L'adversité est telle que les tacles, l'engagement et l'agressivité semblent se décupler pour les équipes qui affrontent la sélection nationale. Attention à ne pas tomber dans le jeu de l'adversaire.
Dur de jouer à 15 heures
Les corps ont été mis à mal, il faudra prendre cela en compte pour les prochaines échéances.
Une deuxième période à oublier
La deuxième mi-temps des Marocains face à la RDC n'était que l'ombre de la première. Les hommes de Walid Regragui y ont péché physiquement, mentalement et cela s'est traduit par l'égalisation adverse. Heureusement pour nous que les Congolais ont vendangé plusieurs occasions, le score au tableau d'affichage aurait pu être bien pire.
Trop de déchets techniques
La performance d'hier face à la RDC est tout sauf un match charnière pour la sélection nationale marocaine. À part la finition qui a fait défaut aux Lions, le déchet technique était tel, surtout en deuxième mi-temps, que même les passes les plus basiques ont été bâclées, créant des occasions dangereuses pour des Congolais à l'affût. La prochaine fois, cela ne se reproduira pas.
Plus le droit aux faux pas, un avertissement pour le reste de la compétition
Le Maroc est arrivé à un stade où plus aucun faux pas n'est permis. Que ce soit pour sortir leader du groupe F lors de leur prochain match face à la Zambie le 24 janvier à 21h, ou pour la suite de la compétition avec le début des matchs à élimination directe, il n'y a plus aucune place à l'improvisation.
L'espoir est toujours de mise
Avec ce match nul, et grâce à l'autre match nul entre la Zambie et la Tanzanie, le Maroc garde toutes ses chances de finir premier de son groupe. Il ne lui suffira que de reprendre ses esprits et de performer face à une Zambie bien en deçà du niveau de la sélection congolaise. Mais il n'y a pas de matchs faciles, surtout pas en Afrique, encore moins à la CAN. À nos Lions de rugir.
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