Pour avoir un aperçu des joueurs qui se sont illustrés lors de cette édition ivoirienne, voici notre équipe type.

 

Gardien 

 

Ronwen Williams (Afrique du Sud) : C'est dans les grandes compétitions que naissent les grands gardiens. Sauf qu'à 32 ans, le talent du capitaine des Bafana Bafana n'a rien de naissant, et cette CAN n'a été qu'une confirmation du monstre dans les cages que peut être le portier du Mamelodi Sundowns, surtout au niveau de la séance des penaltys. En s'illustrant en quart et en demi et lors du match pour la troisième place, en repoussant 6 penaltys lors de ces 3 matchs, Ronwen Williams mérite le trophée de gardien de la compétition.

 

Défenseurs 

 

Ivan Ndicka (Côte d'Ivoire) : le Romanista a tenu la baraque en défense, malgré un début de compétition des plus douteux. Cependant, il a été le défenseur le plus en vue des Éléphants lors de cette compétition où ils auront été rescapés jusqu'au bout.

 

William Troost-Ekong (Nigéria) : Buteur en finale et en demi, le capitaine de la sélection nigériane n'a pas démérité son statut. Il aura aussi longtemps cru avoir offert le titre à sa nation, si ce n'est le miracle ivoirien perpétuel de cette édition qui a aussi frappé le Nigeria. 

 

Chancel Mbemba (RDC) : Au four et au moulin était le défenseur de l'OM lors de cette édition de la CAN. Buteur en quart, il aura aussi marqué de son empreinte la compétition autrement que par son rôle de défenseur mené avec brio. 

 

Ghislain Konan (Côte d'Ivoire) : Il a réalisé une prestation remarquable lors de la CAN avec la Côte d'Ivoire. Il a rempli son rôle avec sérieux, défendant efficacement sans jamais être dépassé, tout en ajoutant une menace offensive sur son flanc. Un véritable professionnel.

 

Milieux 

 

Franck Kessié (Côte d'Ivoire) : Si la Côte d'Ivoire a toujours continué d'y croire et n'a pas coulé, c'est en grande partie grâce à son milieu de terrain. Un véritable leader, il aura marqué quand il le fallait, défendu quand il le fallait et motivé ses troupes comme il le fallait. À 27 ans, il semble être au sommet de son art.

 

Teboho Mokoena (Afrique du Sud) : Il a joué un rôle majeur dans la performance de son équipe lors de cette CAN. Très efficace dans la récupération, il s'est révélé essentiel lors des rencontres en élimination directe, assurant véritablement l'équilibre du système de Sébastien Desabre, souvent contraint de gérer le milieu de terrain en solitaire. 

 

Seko Fofana (Côte d'Ivoire) : Moins en vue que Kessié, Fofana aura aussi été essentiel à la victoire des siens lors de cette CAN. Sans lui, les Ivoiriens n'auraient pas vu la finale, étant le joueur à l'origine du but de la victoire face au Mali en demi.

 

Attaquants 

 

Sébastien Haller (Côte d'Ivoire) : Inscire le but victorieux pour sa nation lors d'une CAN organisée sur ses terres, peu sont les joueurs à pouvoir se targuer de l'avoir fait. Le faire après avoir vaincu un cancer il y a moins d'un an, ça personne ne l'a fait. Et rien que pour ça, même si son tournoi n'a pas été parfait, il mérite de figurer dans l'équipe type de la compétition.

 

Simon Aldingra (Côte d'Ivoire) : Le prometteur attaquant de Brighton a constamment captivé lors de ses apparitions. Son but crucial contre le Mali a totalement bouleversé le cours de la CAN pour la Côte d'Ivoire. Par la suite, il s'est mérité une place dans le onze de Faé et a délivré deux passes décisives lors de la finale de la CAN. Il termine d'ailleurs la compétition en tant que meilleur jeune joueur. 

 

Ademola Lookman (Nigéria) : Véritable dynamiteur de l'aile nigériane, Lookman a été un poison pour les défenses adverses tout au long de la compétition. Il termine la compétition avec 3 buts inscrits et une passe délivrée. Il aura donc été décisif lors de 4 des 7 buts inscrits par le Nigeria lors de cette édition.