Les étudiants en médecine et pharmacie trouvent enfin un terrain d'entente avec les ministères de l'Enseignement Supérieur et de la Santé, mettant un terme à des mois de grèves. Un accord récent énonce des avancées concrètes pour le parcours académique et professionnel des futurs praticiens.

Après une série prolongée de grèves, une lueur d'espoir se profile pour les étudiants en médecine et pharmacie. Un communiqué conjoint des ministères de l'Enseignement Supérieur et de la Santé annonce un accord sur les points de friction qui alimentaient le conflit.

Les négociations, aboutissant le 15 février, débouchent sur plusieurs résolutions clés. Le cursus des études en médecine et pharmacie reste fixé à six ans, conformément à une décision ministérielle antérieure. Les étudiants de dernière année verront leurs indemnités rehaussées, alignées sur celles de l'ancienne septième année.

Une flexibilité accrue caractérise désormais les opportunités professionnelles post-diplôme. Les nouveaux médecins pourront exercer au sein des groupes médicaux territoriaux sans contrainte de durée, avec la possibilité de démissionner à leur guise.

La réforme pédagogique du troisième cycle débutera en janvier 2025, promettant une uniformisation des statuts des médecins résidents et une réduction significative de la période d'engagement – de huit à trois ans pour les promotions à venir.

Les résidents bénéficieront d'un salaire mensuel revalorisé, correspondant à l'indice 509, et de toutes les indemnités prévues pour les fonctionnaires de la Santé. La répartition des stages hospitaliers sera désormais gérée par des commissions régionales, garantissant une formation adaptée et équitable.

Enfin, l'accord prévoit une augmentation des postes budgétaires pour les concours de résidanat en 2026, ainsi qu'une revalorisation immédiate du salaire des médecins de premier grade, marquant une avancée notable dans la reconnaissance des professionnels de santé.