Après l'élimination précoce des Lions de l'Atlas en Coupe d'Afrique, Yassine Bounou, le gardien marocain, partage ses réflexions sur sa carrière, le passage manqué au Real Madrid, et plus encore dans une interview révélatrice.

Yassine Bounou, le rempart des Lions de l'Atlas, s'est ouvert sur plusieurs aspects de sa carrière lors d'un entretien avec la chaîne Collinterview. Suite à l'élimination du Maroc en huitième de finale de la CAN par l'Afrique du Sud, Bounou évoque sans détour cet épisode, le clash Regragui-Mbemba, son transfert non abouti au Real Madrid, et d'autres moments clés.

Le gardien, désormais à Al Hilal, a expliqué le choix de ce club après une proposition séduisante, malgré un intérêt initial du Bayern Munich pour pallier l'absence de Neuer. Il exprime sa satisfaction pour ce nouveau chapitre, malgré les complexités des transferts pour les gardiens. Concernant son déménagement à Al Hilal, Bounou révèle : «Les mercato pour les gardiens de buts ce n’est pas toujours évident... On m’a fait une belle offre. Je suis content d’être à Al Hilal».

Bounou garde une vision lucide de l'échec à la CAN, évoquant la «magie» unique de cette compétition et le poids des attentes : «Ce n’est pas facile de digérer cet échec... Ça fait mal». Il commente l'évolution du tournoi, notant la performance exceptionnelle de certains pays et l'esprit compétitif général.

Sur l'incident Regragui-Mbemba, Bounou clarifie : «Tout ce qui a été relayé, c’est du n’importe quoi... Il peut y avoir du racisme partout, sauf en Afrique». Il détaille l'interaction, soulignant les malentendus et la tension post-match.

L'interview aborde également le parcours remarquable du Maroc au Mondial du Qatar, avec Bounou attribuant une grande partie du succès à l'influence de Regragui : «C’est ce qui nous a permis d’être très compétitif».

À travers ses mots, Bounou peint le tableau d'un athlète réfléchi, confronté à des hauts et des bas, mais toujours focalisé sur l'avenir et les leçons à tirer de chaque expérience.