La crise qui secoue le secteur de l'éducation médicale au Maroc pourrait connaître un tournant crucial ce mardi 11 juin, date à laquelle les étudiants en médecine, dentaire et pharmacie sont appelés à voter sur les récentes propositions gouvernementales. Cette consultation nationale fait suite à l'arrêt des communications entre la Commission nationale des étudiants et le gouvernement depuis leur dernière réunion le 30 mai, sous l'égide de Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement.
En préparation du vote, la Commission a organisé des assemblées nationales d’information ce lundi. "Ces discussions visent à évaluer les mesures proposées pour désamorcer les tensions et à impliquer la base étudiante dans une démocratie interne active, par le biais d’un débat constructif", selon un communiqué de la Commission.
Ces propositions émergent dans un contexte de réformes du secteur sanitaire récemment scrutées par Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, qui a souligné l’importance stratégique de l’éducation médicale dans les priorités nationales.
Les résultats du vote de mardi sont très attendus, car ils détermineront l'acceptation ou le rejet des mesures gouvernementales. Ce moment pourrait représenter un pivot dans la résolution d'une crise qui dure depuis plus de six mois, mettant en lumière les attentes des étudiants et des autres parties prenantes. L'issue de cette démarche démocratique pourrait enfin apporter des réponses concrètes aux défis que rencontrent depuis longtemps les futurs professionnels de la santé du Maroc.
