Réunis en congrégation générale ce lundi à Rome, les cardinaux ont arrêté la date tant attendue : le conclave s’ouvrira le 7 mai. Dès le matin, une messe solennelle sera célébrée à la basilique Saint-Pierre, avant que les électeurs âgés de moins de 80 ans ne se cloîtrent dans la chapelle Sixtine pour le début du scrutin.
Dans la plus stricte confidentialité, quatre tours de vote par jour rythmeront les délibérations. À chaque bulletin dépouillé, le monde entier aura les yeux tournés vers la cheminée de la Sixtine, guettant l’apparition de la fumée noire ou blanche, signal traditionnel de l’issue des votes.
Une élection sous haute tension, portée par un collège renouvelé
Depuis la mort du pape François, les discussions quotidiennes entre cardinaux dessinent les contours d’un futur pontificat. Le profil du nouveau pape, ses priorités face aux défis de l’Église, mais aussi les équilibres géographiques au sein du Sacré-Collège sont au cœur des échanges.
Particularité de ce conclave : 80 % des électeurs ont été nommés par François lui-même, avec une représentation accrue de l’Afrique et de l’Asie. Si certains noms circulent dans la presse, comme celui de l’Italien Pietro Parolin, ancien secrétaire d’État du Vatican, l’issue du scrutin reste imprévisible.
La chapelle Sixtine fermée aux visiteurs, le Vatican sous tension
Pour préparer ce moment hors du temps, les musées du Vatican ont fermé l’accès à la chapelle Sixtine. Les techniciens s’affairent pour installer tables, chaises et surtout la fameuse cheminée qui, en crachant sa fumée, annoncera au monde entier l’arrivée du nouveau souverain pontife.
L’élection exige deux tiers des voix pour être validée. En attendant le 7 mai, Rome retient son souffle : une nouvelle page de l’histoire de l’Église est sur le point de s’écrire.