Patrice Motsepe a rendu un vibrant hommage à Ahmed Faras, disparu mercredi à Mohammedia, saluant « un leader exceptionnel, sur le terrain comme en dehors ». Dans un message publié jeudi sur le site officiel de la CAF, il a adressé ses condoléances à la famille du défunt, à la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), et à l’ensemble de la communauté sportive du Royaume.
L’ensemble des 54 associations membres de la CAF se sont associées à cet hommage. Le président de l’instance continentale a rappelé le rôle central de Faras dans le sacre du Maroc lors de la CAN 1976, ainsi que sa consécration en tant que Ballon d’Or africain en 1975.
Un héritage gravé dans l’histoire
Pour Motsepe, Faras a posé les jalons du respect dont jouissent aujourd’hui les joueurs marocains et africains sur la scène mondiale. « Son influence dépasse les frontières. Il restera à jamais dans nos cœurs et nos mémoires », a-t-il déclaré.
L’ex-capitaine des Lions de l’Atlas a marqué plusieurs générations. Sélectionné pour la première fois en 1965 avec les espoirs, il rejoint dès l’année suivante l’équipe A. Il participe à la Coupe du Monde 1970 au Mexique, à trois CAN (1972, 1976, 1978) et aux Jeux olympiques de Munich en 1972.
Une légende du Chabab Mohammedia
Fidèle au Chabab de Mohammedia pendant toute sa carrière, Ahmed Faras y brille de 1965 à 1982. Il décroche un championnat en 1980, deux Coupes du Trône (1972 et 1975), et termine meilleur buteur du championnat à deux reprises.
Son palmarès individuel culmine avec le titre de Joueur africain de l’année en 1975, récompense suprême qui l’inscrit définitivement parmi les plus grands.