Le dossier de la petite Ghita, victime d’un dramatique accident sur la plage de Sidi Rahal, n’est pas encore clos. La Cour d’appel de Settat a décidé, ce mardi, de reporter l’audience au 11 novembre, renvoyant ainsi le jugement du conducteur impliqué.
Le tribunal de première instance de Berrechid avait déjà prononcé une peine de dix mois de prison ferme à l’encontre du mis en cause, assortie d’une indemnité de 400.000 dirhams à verser à la famille de la victime.
Ghita, âgée de quelques années, était en vacances au Maroc avec sa famille venue d’Italie. Le 15 juin dernier, elle a été percutée par un jeune homme d’une vingtaine d’années, au volant d’un véhicule tout-terrain tirant un jet-ski sur le sable.
La scène, survenue en plein été, a provoqué une onde de choc parmi les estivants. Témoins et familles dénoncent depuis le manque de sécurité sur plusieurs plages marocaines, où les véhicules motorisés circulent librement, même dans des zones fréquentées par les enfants.
Au-delà du drame personnel, l’affaire met en lumière l’urgence d’un encadrement strict des activités nautiques et motorisées sur le littoral. De nombreux citoyens réclament des règles plus claires et une surveillance renforcée pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
En attendant la prochaine audience, le nom de Ghita reste dans tous les esprits — celui d’une enfant innocente devenue symbole d’un été meurtri et d’une indignation collective.


