Quand créativité et compétition se rencontrent, 'Dream Artist' prend son envol et brise les codes et célèbre l'art sous toutes ses formes. Otmane Benabdeljelil, producteur de l’émission, nous dévoile les secrets de cette épopée créative qui transforme l'audace en chef-d'œuvre.

Dans le monde pétillant et souvent imprévisible des arts visuels, une nouvelle étoile brille avec audace et innovation : "Dream Artist". Ce programme de téléréalité, à mi-chemin entre documentaire et compétition artistique, se démarque par son concept unique. Il ouvre la scène à une diversité d'artistes venus de tous horizons - photographes, peintres, graffeurs, créateurs graphiques - offrant un spectacle visuel riche et captivant. La première édition a remporté un franc succès, suscitant un engouement massif pour les inscriptions à la deuxième saison. Cette émission n'est pas seulement une vitrine pour les talents émergents, mais aussi une plateforme de défi et d'évolution, où l'âge n'est qu'un nombre et la créativité la seule monnaie d'échange.



• Pourriez-vous nous expliquer le concept de "Dream Artist" et ce qui le rend si spécial dans l'univers des émissions de téléréalité ?

Dream Artist est bien plus qu'une simple téléréalité. "Dream Artist" est un docusoap unique en son genre, qui se positionne à la frontière entre documentaire et téléréalité. Notre objectif ? Mettre en compétition des artistes issus de divers domaines des arts visuels : photographie, peinture, graffiti, création graphique. Le concept réside dans la mise en compétition de ces artistes, les accompagnant à travers une série de défis thématiques hebdomadaires, jusqu'à la grande finale qui couronne un gagnant. Ce dernier bénéficie d'un accompagnement complet pour préparer sa première exposition, financée par la production.

Après une première saison couronnée de succès, nous avons été submergés de candidatures pour la deuxième édition, ce qui témoigne de l'enthousiasme et de l'inspiration que le programme génère auprès des créateurs de tous âges.

• Comment le processus de sélection des candidats a-t-il évolué pour la deuxième saison de Dream Artist ?

Le processus de sélection repose sur un appel à candidatures diffusé via différents canaux, notamment sur la chaîne 2M et sur les réseaux sociaux. Pour cette deuxième édition, nous avons reçu entre 280 et 300 candidatures. Les artistes sont ensuite invités à rencontrer notre jury composé de professionnels reconnus du monde de l'art, comme Hassan Sefrioui, galeriste à la Galerie Shart, ainsi que des peintres, des critiques d'art et des figures du monde pédagogique. Cette diversité dans le jury nous permet d'avoir une lecture complète du potentiel des candidats. Après cette phase de présentation, nous sélectionnons ceux qui participeront à l'Académie Dream Artist, où ils seront suivis et mis au défi à travers diverses thématiques hebdomadaires.

• Comment s'opère le choix et l'accompagnement des candidats, en particulier pour le gagnant ?

Une fois dans l'Académie, les candidats sont engagés dans une série de défis conçus pour tester et développer leur créativité et leur technique. Chaque semaine, un candidat est éliminé, jusqu'à ce que nous atteignions la finale avec les trois derniers artistes. Le gagnant bénéficie d'une opportunité exceptionnelle : sa première exposition personnelle, entièrement financée par la production.


Pour le gagnant, comme Mohammed Ahnach cette année, l'accompagnement va bien au-delà de la préparation de l'exposition. Il reçoit des conseils sur la thématique, l'investissement matériel et le coaching nécessaire pour affiner son art. Notre objectif est d'élever son talent brut en compétence artistique accomplie, lui offrant les outils et le savoir-faire pour réussir.

• Quelle a été la réception du public face à Dream Artist ?

Nous avons été agréablement surpris. Malgré son caractère de niche, Dream Artist a su fidéliser un public significatif, avec 2.5 à 3 millions de téléspectateurs hebdomadaires. Ce succès s'étend au-delà de la télévision, avec une communauté active et engagée sur le digital. Ce qui me touche particulièrement, c'est de voir des individus remercier spontanément l'initiative, reconnaissant l'opportunité qu'elle offre aux artistes émergents. Cela témoigne d'un véritable appétit pour l'art et la culture dans notre société.

• Quelles évolutions envisagez-vous pour Dream Artist ?

Chaque saison est une occasion d'affiner notre approche. Nous nous concentrons sur l'amélioration de l'accompagnement des candidats et l'enrichissement des défis pour maximiser leur potentiel artistique. Notre vision à long terme est de démystifier le monde de l'art, le rendant accessible à tous, et de continuer à inspirer et éduquer tant les artistes émergents que le grand public. Le parcours de Mohammed Ahnach, utilisant des matériaux simples comme des ossements pour créer des œuvres d'art exceptionnelles, incarne parfaitement cette philosophie. Son succès prouve que l'art n'est pas une question de moyens, mais de créativité et d'ambition.