Dès le début du Ramadan, les prix du poisson s'envolent, suscitant frustration et indignation parmi les consommateurs, confrontés à une flambée des coûts de leurs achats marins.

À peine le Ramadan a-t-il débuté que les marchés marocains témoignent d'une escalade notable des prix du poisson. Les étals affichent des tarifs qui font sourciller : les sardines, favoris de la table marocaine, voient leur prix osciller entre 15 et 20 dirhams le kilo, tandis que crevettes et calamars atteignent les 140 dirhams, la sole monte à 120 dirhams, et le congre se négocie entre 50 et 60 dirhams.

Cette inflation marine a rapidement déclenché une tempête de mécontentement sur les réseaux sociaux, de nombreux Marocains estimant que ces prix étaient désormais inaccessibles pour le commun des mortels.

Au marché central de Rabat, un poissonnier attribue cette envolée des tarifs non seulement à une demande accrue typique du Ramadan mais aussi aux caprices de la météo. Les conditions maritimes difficiles empêchent souvent les pêcheurs de sortir en mer, réduisant l'offre et propulsant les prix vers le haut, explique-t-il, soulignant la complexité des facteurs influençant le marché du poisson pendant cette période pieuse.