Les cours du pétrole ont continué de s’enfoncer, mercredi 6 janvier, alimentant à la fois des espoirs pour la croissance et des craintes pour l’inflation, proche de zéro en France et dans la zone euro. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en février est tombé à 34,23 dollars (– 6 %), soit 31,76 euros, sur le marché londonien, mercredi, son niveau le plus bas depuis juillet 2004. Le West Texas Intermediate (WTI) américain a suivi la même pente à New York, pour terminer la séance à 33,97 dollars (– 5,56 %), au plus bas depuis décembre 2008. Le baril d’or noir a désormais perdu 70 % de sa valeur depuis le pic de juin 2014.
La principale cause de cette dégringolade, qui pourrait voir le baril enfoncer prochainement le plancher des 30 dollars, n’a pas changé depuis un an et demi et le pic du baril à plus de 110 dollars : l’inquiétude des investisseurs face à une surabondance d’or noir.