Si à 73 ans le légendaire acteur américain Robert De Niro semble toujours au sommet de sa forme, son âge commence à réduire la palette des rôles que les studios et agents lui proposent. Qu’à cela ne tienne, la mode est au rajeunissement des acteurs via des effets spéciaux numériques, que ce soit pour des raisons commerciales ou narratives, comme on l’espère de la part de Martin Scorsese. En effet, selon CinemaBlend, qui a recueilli les propos du producteur Gaston Pavlovitch, The Irishman, prochain tournage du cinéaste auquel il est associé, recourra à ce procédé pour faire passer De Niro par plusieurs âges – le souvenir de l’acteur dans Le Parrain 2 de Francis Ford Coppola est évoqué.
Du lifting numérique au sérum d’immortalité cinématographique
Ces dernières années, le développement et les prouesses des outils numériques ont repoussé les frontières de la technique et de l’imaginaire visuel cinématographiques. La motion capture en particulier, procédé consistant à donner vie à un personnage entièrement virtuel construit sur la base d’une captation préalable des (micro)-mouvements d’un acteur réel, a permis aux cinéastes inspirés de donner vie à des créatures inouïes de réalisme (on pense bien entendu à Gollum, King Kong ou au singe César, derrière lesquels se cache l’acteur et pionnier du genre Andy Serkis). Mais rapidement, cette technique a quitté les ornières du monstre ou du personnage fantastique pour s’appliquer à des figures humaines. ...