En mai, la secrétaire d’État à la Transition écologique, Brune Poirson, avait fait spécialement le déplacement dans l'usine d'un confiseur à Tourcoing (Nord), pour annoncer la volonté du gouvernement de suspendre "d'ici la fin de l'année" l'utilisation dans tous les produits alimentaires du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules.
En juin, les confiseurs français se sont engagés à bannir son usage et à l'automne, cette suspension a été votée par les parlementaires.
"Mais depuis… rien ne se passe", selon les signataires de cette tribune, dont UFC-Que Choisir, France Nature Environnement, la Ligue contre le cancer, Réseau environnement santé, Générations futures, Greenpeace, 60 millions de consommateurs...
"Pire, l’entrée en vigueur de cette mesure est gelée par Bercy. En vertu du code de la consommation, le ministère chargé de la consommation est le seul compétent pour prendre l’arrêté ministériel permettant de rendre cette mesure effective", poursuivent-ils. "Or Bercy refuse de rédiger cet arrêté, au motif qu’il n'y aurait pas de danger suffisamment +grave ou immédiat+ pour activer la clause de sauvegarde au niveau européen", affirme le texte.
Le dioxyde de titane, dont la présence est indiquée sur les étiquettes par TiO2 ou E171, est une poudre blanche utilisée principalement comme colorant, pour blanchir ou intensifier la brillance des produits alimentaires...
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