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Santé

14 pays "préoccupés" après le rapport de l'OMS sur l'origine du coronavirus

"L'étude d'experts internationaux sur l'origine du virus SARS-CoV-2 a été retardée de manière significative", a affirmé la nouvelle administration américaine dans une déclaration co-signée, entre autres, par le Royaume-Uni, Israël, le Canada, le Japon, l'Australie, le Danemark ou encore la Norvège.

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Au siège de l'OMS, à Genève.

Au siège de l'OMS, à Genève.

FABRICE COFFRINI/AFP

Les Etats-Unis et treize pays alliés ont exprimé mardi leurs "préoccupations" dans une déclaration commune au sujet du rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l'origine du Covid-19, réclamant à la Chine de donner "pleinement accès" à ses données. Le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a demandé de son côté une enquête sur l'hypothèse d'une fuite du virus d'un laboratoire en Chine pour expliquer l'origine de la pandémie, et critiqué le partage insuffisant des données par Pékin lors de la mission des experts internationaux cet hiver.

"Retardée de manière significative"

Ces experts, missionnés du 14 janvier 2021 au 9 février en Chine, où sont apparus les premiers cas de la maladie en décembre 2019, ont pourtant estimé que l'hypothèse d'une fuite d'un laboratoire était la moins probable. Cette hypothèse a été défendue avec force par l'administration américaine sous la présidence de Donald Trump. La Chine a toujours nié cette possibilité. "L'étude d'experts internationaux sur l'origine du virus SARS-CoV-2 a été retardée de manière significative (...). Il est crucial que des experts indépendants puissent avoir pleinement accès à toutes les données", a affirmé la nouvelle administration américaine dans une déclaration co-signée, entre autres, par le Royaume-Uni, Israël, le Canada, le Japon, l'Australie, le Danemark ou encore la Norvège. Le rapport de l'OMS est "un premier pas utile" mais des "investigations supplémentaires devront être poursuivies", a réagi de son côté l'Union européenne.

Traité international sur les pandémies

Les auteurs du rapport ont jugé la transmission du virus à l'être humain par un animal intermédiaire non encore identifié "probable à très probable", tandis que l'hypothèse d'un incident de laboratoire est au contraire qualifiée d'"extrêmement improbable". Les experts n'écartent pas l'hypothèse d'une transmission par de la viande surgelée - piste privilégiée par Pékin -, jugeant ce scénario "possible".

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