Economie

Relance post-Covid-19 : un nouveau produit en gestation chez la CCG

Après le produit Tawmil Relance, dont Challenge a dévoilé les contours en exclusivité, la CCG (Caisse Centrale de Garantie) s’apprête à étoffer son package de lutte contre la crise du Covid-19 en lançant un autre nouveau produit à l’endroit des entreprises marocaines.

Nouveau produit pour les entreprises marocaines dans le cadre de la relance post-Covid-19. Après le produit Tawmil Relance, la Caisse Centrale de Garantie (CCG) va lancer, cette fois-ci encore, un crédit à long terme destiné à refinancer une deuxième fois les concours de Damane Oxygène ayant déjà fait l’objet d’une première transformation de ce découvert exceptionnel dont l’échéance initiale était à fin 2020 en un crédit amortissable sur cinq ans.

Prévu sous forme de crédit subordonné sur un horizon de 10 ans, voire 15 ans selon les cas, ce nouveau produit vise les 35.000 sociétés (sur les 42.000 ayant bénéficié entre mars et novembre 2020 de cette facilité instaurée par le Comité de Veille Economique pour lutter contre la crise actuelle) qui portent toujours à leur passif le crédit Damane Oxygène et qui souhaitent, nonobstant le recours en fin 2020 à l’option de transformation en Crédit amortissable sur 5 ans, en allonger davantage le délai de remboursement tout en renforçant leurs fonds propres.

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Il faut rappeler que les crédits subordonnés s’intercalent entre la dette classique et les fonds propres car leur remboursement vient après ceux de l’ensemble des autres dettes classiques et leur maturité est généralement de plus long terme. De ce fait, ils sont considérés comme des quasi-fonds propres et donc n’obèrent pas la capacité d’endettement des émetteurs notamment dans le calcul des ratios d’endettement.

Pour l’instant, rien ne filtre sur les conditions d’un tel nouveau produit, notamment en termes de plafonds, d’éligibilité ou de taux d’intérêts à appliquer mais on en sait donc un peu plus sur les contours de la deuxième vague de produits financiers étatiques pour le soutien à l’économie dans la phase post-crise sanitaire qui a infligé au Maroc la pire récession depuis plus de vingt ans. Donc, après la médecine militaire (qui doit permettre le retour au front le plus rapidement que possible des blessés légers), place à la médecine civile qui priorise le traitement des pathologies lourdes affectant le patient sur le long terme !

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