Publicité
Réservé aux abonnés

Jean Le Cam, l’homme qui fait aimer la mer aux Français

Jean Le Cam, sur son bateau avec son fameux slogan: «Yes we Cam!» Thomas Bregardis/PHOTOPQR/OUEST FRANCE/MAXPPP

ENQUÊTE - En plein confinement, le dernier Vendée Globe a ouvert une fenêtre d’aventure et d’évasion. Vedette incontestée de cette course, Jean Le Cam focalise l’enthousiasme renouvelé des Français pour le grand large. Ce marin d’expérience est devenu la figure d’un «héroïsme» qui reste humble face à la puissance des éléments.

On connaît les mots de Tabarly, traçant les limites des professions d’amour pour l’océan. «La mer, pour les Français, c’est ce qu’ils ont dans le dos lorsqu’ils regardent la plage», avait dit notre «marin national», un brin caustique. Le dernier Vendée Globe a sans nul doute contribué à faire se retourner nos compatriotes. Vedette incontestée de la dernière édition, Jean Le Cam reconnaît qu’ils ont «peut-être fait un quart de tour». Il en reste encore un autre à faire, vers le large, l’infini.

Dans sa retraite finistérienne de Port-la-Forêt, le «Roi Jean» accepte de se retourner sur son sillage. Dehors, le vent rage, «ça piaule». Jean est tranquille, comme lorsqu’une dépression géante le rattrape dans les quarantièmes rugissants. Tignasse et esprit rebelles, des yeux vifs sous le cuir de son visage qui dit le sel et les nuits de veille en mer. Entre deux récits, il échange quelques considérations techniques avec un homme du chantier naval. La vie continue, la mer est devant et il faut préparer…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 94% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Jean Le Cam, l’homme qui fait aimer la mer aux Français

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
57 commentaires
  • Montabo

    le

    Quand on est addict de Tabarly et de la famille des Pen Duick et que l’on a comme héroine Ellen MacArthur , c’est un peu compliqué de se passionner pour des courses entre des bateaux bourrés d’électronique fragiles comme des allumettes et que l’on baptise Pâte Henaff ou Cochonnou. Même si un de ces bâtiments est piloté par Jean Le Cam. Il est un excellent homme de mer mais ce sont les courses qui deviennent fades un peu comme le Tour de France dont la magie disparaît.

  • Montabo

    le

    Naviguer sur des slogans publicitaires n’est décidément pas ma came.

  • anonyme

    le

    Moi je n’aime pas trop ces gens de mer, que je trouve tous bâtis sur le même modèle, peut-être un peu affecté, de loups de mer bougons et misanthropes, parfois même un peu méprisants envers nous autres terriens, « car on ne peut pas comprendre » (Cf Tabarly, Kersauson, et donc Le Cam. Exception : Loïc Peyron, mais lui en fait trop). Bon, bravo pour les exploits, et bonne continuation. Heureusement que, comme isolé au long cours, on a le sympathique Thomas Pesquet…Nan, j’rigole !…