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Japon : un Français privé de voir ses enfants emploie une méthode drastique et dangereuse

Un Français expatrié au Japon se bat depuis quatre ans pour revoir ses enfants. Après avoir tout tenté, le quadragénaire emploie une méthode radicale.

Japon : un Français privé de voir ses enfants emploie une méthode drastique et dangereuse
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Au Japon, en cas de séparation, l'un des deux parents a le droit d'enlever ses enfants. Les enlèvements parentaux sont tout à fait légaux. C'est ce qui est arrivé au Français Vincent Fichot, expatrié au Japon depuis 2006. Voilà quatre ans qu'il fait des pieds et des mains pour revoir son fils ­Tsubasa âgé de six ans et sa fille Kaede qui aura quatre ans en septembre prochain.

"Le 10 août 2018, quand ce salarié de la banque Nomura rentre chez lui après sa journée de travail et ouvre la porte de sa maison de Tokyo, seul le silence l'attend", relate le Journal du Dimanche. Après avoir vidé la maison, sa femme japonaise s'est envolée vers une destination inconnue avec leurs deux enfants.

Vincent Fichot s'est alors lancé dans un marathon judiciaire, notamment pour "démonter les accusations de violences conjugales formulées par sa femme", rapporte Le Monde. Mais rien n'y fait, l'ancien trader de 39 ans n'a pas pu les retrouver. Il faut dire que la justice japonaise ne facilite pas les choses.

"Au Japon, seul l'un des deux parents, dans plus de 90 % des cas c'est la mère, obtient la garde exclusive des enfants du couple", explique au JDD l'avocate Jessica Finelle qui défend le père de famille. Elle ajoute que le conjoint qui obtient la garde n'a "aucune obligation d'accorder ne fût-ce qu'un simple droit de visite épisodique à l'autre parent".

À moins dix jours de l'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, Vincent Fichot a décidé d'employer la manière forte : il a débuté une grève de la faim devant la gare de Sendagaya, à Tokyo, le 10 juillet dernier. Il espère attirer l'attention de la communauté internationale et pouvoir revoir un jour ses enfants.

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