Covid-19 : comment les fausses informations polluent la campagne vaccinale en Afrique
Alors qu'à peine 2% du continent a reçu un schéma vaccinal complet, la prolifération de fausses nouvelles continue de mettre à mal l'adhésion des Africains au vaccin anti-Covid.
«Non, le Levotop ne soigne pas la Covid-19», titrait le site de vérification de l'information AfricaCheck en octobre 2020. «Covid-19 : sept enfants morts au Sénégal après avoir été vaccinés ? Faux !», publiait-il encore. Depuis le début de la pandémie, les fausses informations, via Facebook, WhatsApp ou encore TikTok, fourmillent sur le continent africain et ne désenflent pas. En tout, plus de 9000 «fake news» auraient circulé autour du coronavirus, selon une enquête de l'Institut américain Poynter. À tel point que l'OMS évoquait dès avril 2020 une véritable «infodémie» qui sévissait dans à travers le monde.
L'Afrique, continent propice à l'automédication et aux fortes croyances traditionnelles, n'est pas en reste. Jeudi encore, AFP factuel démontait une publication devenue virale sur Facebook assurant que les présidents d'Haïti, de Tanzanie et du Burundi, récemment décédés, auraient été «assassinés» en raison de leur opposition au vaccin contre le Covid-19. Rien qu'au Sénégal…
Mediapoubelle
le
Le plus risible dans cette histoire , c'est que l'opération marketing est INCAPABLE d'apporter des preuves matérielles et réelles de l’efficacité et du bienfait de ses produits .
anonyme
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Cette minorité de gens vaccinés qui essayent d’imposer le vaccin qui est encore en phase de test à tout le monde…. Faut l’assumer, la plupart de vaccinés le sont car ils ont peur de pas pouvoir aller au restaurant. Point
Nani
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On a les mêmes troudballe chez nous qui essayent de faire la même chose. Manque de bol pour eux, c’est pas très efficace.