Royaume-Uni : l'assassin de Sarah Everard fait appel de sa condamnation
Le policier britannique condamné à la prison à vie pour avoir assassiné la Londonienne Sarah Everard, drame qui avait traumatisé le Royaume-Uni, a fait appel mercredi 27 octobre de sa condamnation. «Une demande» pour faire appel de la sentence a été déposée, a indiqué un porte-parole de la Cour d'Appel.
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Wayne Couzens, 48 ans, avait utilisé sa carte de policier pour arrêter la jeune femme de 33 ans qui rentrait à pied chez elle le 3 mars au soir dans le Sud de Londres. Il l'avait accusée d'infraction aux règles sur le confinement, l'avait menottée, fait monter dans sa voiture, avant de la violer, l'étrangler puis mettre le feu à son corps dans un bois à une heure et demie au sud-est de Londres. Il a été condamné le 30 septembre à la réclusion à perpétuité, sans possibilité de libération, une décision exceptionnelle au Royaume-Uni hors les affaires de terrorisme.
«Circonstances particulièrement brutales»
En rendant son verdict, le juge Adrian Fulford avait souligné «l'abus du rôle de policier» dans ce meurtre «aux circonstances particulièrement brutales». L'affaire avait provoqué une émotion considérable au Royaume-Uni et poussé de nombreuses femmes à témoigner de leur sentiment d'insécurité. L'affaire avait provoqué une émotion considérable au Royaume-Uni et poussé de nombreuses femmes à témoigner de leur sentiment d'insécurité.
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Elle avait aussi ébranlé la police de Londres, qui avait dispersé un rassemblement d'hommage et était surtout accusée d'avoir fermé les yeux sur les antécédents de l'agent. Mercredi, un autre agent de la Metropolitan Police, âgé de 28 ans, a été inculpé pour viol pour des faits commis dimanche, à un moment où il n'était pas en service. Il a été aussitôt suspendu. Disant partager les «inquiétudes» du public concernant cette affaire, un responsable de la «Met», Paul Trevers, a assuré dans un communiqué que la police avait agi «vite» et apportait «complète assistance» à l'enquête.
Jean Gisquant
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N’en déplaise aux grandes âmes, quand bien même ce monstre serait attaché à un anneau au cinquième sous-sol d’une cellule de prison et n’en remonter jamais, ça ne m’indignerait pas. En revanche, si ses actes sont avérés comme semble le prouver sa condamnation, comment une société peut-elle se renier dans de telles procédures en dilapidant l’argent et le temps de ses institutions et des contribuables ? Et pourquoi pas un abonnement ? Ce n'est là qu'une insulte à tous les honnêtes citoyens.
Circonspectus
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Réclusion à perpétuité, sans possibilité de libération les britanniques nous montrent l'exemple du possible quand on veut protéger sa population.
Un Épicurien
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Meurtre en mars, jugement et condamnation en septembre. 7 mois !!! En France, combien ?