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Présidentielle 2022 : Hollande, Roussel, LFI et EELV rejettent l'idée d'une primaire à gauche

La candidate Anne Hidalgo sur le plateau de TF1
La candidate Anne Hidalgo sur le plateau de TF1 Capture d'écran / TF1.

La proposition d'Anne Hidalgo de mettre en place une compétition à gauche pour désigner un candidat commun n'a pas eu l'écho escompté.

Mercredi soir, la candidate PS Anne Hidalgo à l'élection présidentielle a proposé aux autres prétendants de gauche de venir participer à une bataille qui désignerait un leader commun. «Organisons une primaire» a exhorté la maire de Paris mercredi soir sur TF1, déplorant une «gauche fracturée» qui «désespère beaucoup de nos concitoyens.» Une initiative faite quelques heures après qu'Arnaud Montebourg se soit dit prêt à «offrir» sa candidature pour une union de la gauche, et qui reste, pour l'instant, lettre morte. Aucun leader n'a saisi la main tendue d'Anne Hidalgo.

À VOIR AUSSI - Présidentielle 2022: Anne Hidalgo propose d'«organiser une primaire de la gauche»

Pour François Hollande, la possibilité de présenter à l'élection présidentielle une candidature d'union «n'a de sens que s'il y a un projet commun et que si tous les candidats qui se désistent pour la personnalité qui pourrait les réunir partagent les mêmes propositions, les mêmes conceptions.» «On sait que ce n'est pas le cas», a déploré l'ancien président de la République sur BFMTV.

Face à cette primaire lancée à presque quatre mois du scrutin suprême, François Hollande regrette que «si ça devait être le cas, ça aurait dû être préparé depuis très longtemps. Ça ne s'improvise pas.» Avant d'enfoncer le clou: «Je ne crois pas qu'il sera possible d'avoir une candidature commune de toute la gauche et je ne pense pas que Monsieur Mélenchon veuille se mettre dans ce processus. C'est aux électeurs et électrices de faire l'union. C'est eux qui vont réaliser par leurs votes le rassemblement autour d'une candidature.»

Dans l'entourage du candidat communiste Fabien Roussel, on estime, dans une déclaration à l'AFP, qu'«une primaire permet seulement de régler un problème de casting. Or, le problème de la gauche aujourd'hui c'est qu'elle ne parle plus aux classes populaires. Fabien Roussel est candidat et le restera.» Pour donner une réponse plus claire, le leader devrait s'exprimer sur France Info jeudi matin.

Du côté des partisans de Jean-Luc Mélenchon, il n'y a guère plus d'enthousiasme. Sur BFMTV, le député de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel fustige une candidate PS qui «disait ce matin exactement l'inverse de qu'elle dit ce soir»: «Sur France 2, elle expliquait ce matin que les candidats ne pouvaient pas être des petits chevaux de bois qui pouvaient se retirer au profit des uns ou des autres», continue l'élu qui refuse d'«hériter de la machine à perdre.» Pour ce proche du candidat LFI, l'union se fait «derrière un programme, et pas derrière ce genre de choses qui va apparaître à tout le monde comme un recours pour cacher la difficulté d'une campagne.»

Enfin, c'est aussi une fin de non recevoir chez EELV. «C'est non !», a même lancé Julien Bayou sur RMC jeudi matin. «C'est du bricolage, c'est de l'improvisation», a dénoncé le secrétaire national du parti, évoquant également «un coup tactique pour masquer une impasse stratégique». Selon lui, l'écologie est «l'enjeu du siècle» et il serait «complètement anachronique en 2022 qu'il n'y ait pas de candidature écologiste». L'édile de Paris est donc invitée à «soutenir l'écologie».

À VOIR AUSSI - Sur Twitter, Arnaud Montebourg annonce être «prêt à offrir» sa candidature

Malgré la vague de refus, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, ne désespère pas. «Je comprends que dans l'immédiate réponse à apporter, chaque appareil essaye de résister à ce qu'il pense être un piège», a-t-il déclaré jeudi, appelant ainsi au bon sens des candidats. «Ca fait des mois et des mois que chacun espère que quelque chose va se passer dans cette élection présidentielle, que quelqu'un va prendre le leadership et s'imposer aux autres», a déroulé l'élu, voyant là une «primaire sauvage» qui n'a «pas fonctionné».

Présidentielle 2022 : Hollande, Roussel, LFI et EELV rejettent l'idée d'une primaire à gauche

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593 commentaires
  • oeildelynx

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    le sectarisme ps qui discrimine les candidats ! le score du ps va nous faire rire ! cela signe l'etat du ps ! parti qui ose même appeler à la vaccination obligatoire ! une honte ! le ps a définitivement choisit les bobos sur dos de la défense des classes populaires ! dénaturé, renié ! paris n'est plus paris ! Finalement, la gauche caviar est parfois à l’image d'Évelyne Pisier, mère des jumeaux Kouchner, Camille et « Victor » : elle savait, vivait avec un Olivier Duhamel, (qui a violé son fils), mais a préféré protéger son standing plutôt que ses enfants. Une faillite morale qui justifie de sombrer dans l’alcool. Sa soeur est morte au fond d'une piscine avec bp d'interrogations ! Quant à son mari l'arrogant et condescendant kouchner dit de gauche, ministre de sarkozy dit de droite, il était préoccupé de pas nuire à sa carrière et n'a rien dit en justice ! La gauche de gouvernement a préféré, elle, son standing et ses profits à la protection des Français qu'elle a mis dans la mondialisation sauvage. Trahison de la gauche dès 1983 qui a laissé tomber les classes laborieuse pour les minorités, l'emploi pour l'europe ultra libérale ! Évelyne Pisier est morte dans la déchéance, la gauche socialiste de gouvernement meurt aujourd’hui dans la trahison du social avec 'imposture du sociétale qui fait fuir les classes laborieuses ! au nom de la liberté d'expression peut on le dire encore ?

  • mons sauveur

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    visiblement la déterminée Hidalgo est en difficulté et cherche une porte de sortie.... c'est simple qu'elle se retire...

  • mons sauveur

    le

    visiblement la déterminée Hidalgo est en difficulté et cherche une porte de sortie.... c'est simple qu'elle se retire...