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Garanties de sécurité : Poutine appelle à des discussions «sérieuses» avec l'Otan

Vladimir Poutine a «exprimé l'espoir que des discussions sérieuses soient organisées sur toutes les questions soulevées par la partie russe».
Vladimir Poutine a «exprimé l'espoir que des discussions sérieuses soient organisées sur toutes les questions soulevées par la partie russe». SPUTNIK / REUTERS

Le président russe Vladimir Poutine a appelé mardi à des discussions «sérieuses» avec l'Otan sur les propositions russes concernant les garanties de sécurité écrites réclamées par Moscou, lors de son premier entretien téléphonique avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Vladimir Poutine a donné à son interlocuteur des «commentaires détaillés» sur ces propositions remises par la Russie la semaine dernière à Washington et ses alliés de l'Otan, et a «exprimé l'espoir que des discussions sérieuses seront organisées sur toutes les questions soulevées par la partie russe», a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

Garanties de sécurité : Poutine appelle à des discussions «sérieuses» avec l'Otan

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8 commentaires
  • Jean Gisquant

    le

    Comme le dit si bien Poutine : « Otan, suspend ton vol... »

  • cybercitoyen

    le

    Peut-on encore faire confiance à des gens qui ont mis le Moyen Orient à feu et à sang sur un mensonge historique à l'ONU en 2003 ?
    Peut-on encore faire confiance à des gens qui ont fait du mensonge, un élément clé de leur diplomatie ?
    Les américains vont chercher à se défausser sur les exigences du Kremlin, et e sera une grave erreur !

  • TIESSE DI HOYE

    le

    Les Russes n'ont jamais reçu de confirmation écrite des promesses faites par plusieurs dirigeants occidentaux de ne pas étendre l'Otan vers leur frontières. En revanche, il existe bien un traité officiel, signé à Paris en 1997, censé organiser la coopération et la sécurité entre l'Otan et la Russie. Il y était noté que les pays de l'Otan se coordonneraient mais n'amasseraient pas de troupes. Or, des soldats de plusieurs pays de l'Otan, non frontaliers de la Russie ont pourtant envoyé des troupes à la frontière de ce pays. Ce même traité stipulait également que toutes les actions militaires se feraient en consultation entre les parties, dans le cadre de l'OSCE et dans le respect de la charte de l'ONU. L'OTAN a clairement violé cette disposition en bombardant la Serbie, malgré l'opposition de la Russie et en violation de la charte de l'ONU. Les enquêteurs de l'OSCE ont conclu que la plus grande partie des crimes de guerre au Kosovo se sont produits après le début des bombardements de l'OTAN. L'article 1 du mémorandum de Budapest stipule que les signataires respecteront la souveraineté de l'Ukraine dans ses frontières actuelles (1994). Les Américains l'ont violé en subventionnant la révolution de 2014 qui renversa le président élu avant que Poutine ne fasse de même en rattachant la Crimée à l'URSS.

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