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Soins à domicile: la Cour des comptes appelle à un meilleur encadrement

Une femme âgée reçoit chez elle la visite d’une aide à domicile. MORCILLO/BSIP via AFP

Si les services de soins à domicile ne coûtent pas beaucoup moins cher aux finances publiques que le placement en Ehpad, ceux-ci doivent être mieux contrôlés et structurés selon la Cour des comptes.

Mieux vaut vieillir chez soi avec le soutien d’une auxiliaire de vie ou d’une infirmière à domicile que d’aller en maison de retraite: au-delà de répondre au souhait majoritaire des Français, ce «virage domiciliaire» est largement encouragé par les pouvoirs publics, parce qu’il coûterait beaucoup moins cher aux finances publiques. Cette idée bien ancrée, qui guide toute la politique d’aide à l’autonomie, est pourtant remise en cause par la Cour des comptes, dans un rapport publié lundi.

À première vue, le coût public entre une prise en charge à domicile et un placement en Ehpad serait du simple au double. Un accompagnement à domicile (comprenant soins, accompagnement social, réductions d’impôt, etc.) coûte aux finances publiques environ 10.700 euros par an, contre 21.000 euros annuels en Ehpad. Mais cet écart traduit la différence d’intensité des soins: à domicile, seules 15 % des personnes dépendantes bénéficient d’une vraie prise en charge en soins, dispensée par un service de soins infirmiers…

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