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Elsa Dreisig tombe le masque mozartien

Révélation des Victoires de la musique classique, en 2016, Elsa Dreisig prend un malin plaisir à bousculer les conventions qui, selon elle, régissent trop souvent l’art lyrique. Simon Fowler

RENCONTRE - Dans son nouvel album, Mo3art, la soprano incarne toutes les héroïnes de la trilogie Da Ponte avec un naturel bluffant.

Elle l’avoue: «Entre Wolfgang et moi, c’est une longue histoire.» Elsa n’avait pas poussé son premier cri que sa mère, la chanteuse d’opéra Inge Dreisig, la calmait en lui chantant le rôle de Pamina. «Elle m’a toujours raconté que cette musique avait sur moi un effet apaisant. Alors qu’à l’inverse certaines musiques me faisaient m’agiter en tous sens. Un jour, elle est allée écouter un opéra contemporain à Bastille. Je tambourinais tellement dans son ventre qu’elle a dû sortir de la salle», lâche-t-elle entre deux éclats de rire. L’histoire ne révèle pas le nom de l’opéra contemporain. Mais la romance mozartienne d’Elsa Dreisig, elle, ne faisait que commencer. «J’ai fait mes premiers pas sur scène dans le rôle du premier enfant de La Flûte, poursuit la jeune soprano. Et lorsque j’ai commencé à l’Opéra Studio de l’Opéra de Berlin, il y a sept ans, sous la baguette de Daniel Barenboïm, je chantais le matin Papagena et le soir Pamina. Je n’oublierai jamais. Pour toutes ces raisons, Mozart…

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