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Eternel Nadal, le retour de Castres, la détresse ukrainienne, les échecs de Gauff... nos tops et flops du week-end sport

Rafael Nadal, Andreiy Yarmolenko et Coco Gauff.
Rafael Nadal, Andreiy Yarmolenko et Coco Gauff. AFP / THOMAS SAMSON / AFP / GAIZKA IROZ / Action Images via Reuters / MATTHEW CHILDS / AFP

Retrouvez les tops et les flops du week-end sport sélectionnés par la rédaction.

TOPS

Insatiable Nadal

Eternel. Opposé au Norvégien Casper Ruud en finale de Roland-Garros, Rafael Nadal a remporté son 22e titre en Grand Chelem, son 14e Porte d'Auteuil, où il n'a toujours pas perdu la moindre finale. Au bord du forfait avant le tournoi, la faute à une nouvelle blessure contractée au tournoi de Rome trois semaines plus tôt, le Majorquin est à nouveau ressorti de nulle part pour s'offrir une 14e couronne parisienne. «Je n'avais aucune sensation dans mon pied gauche grâce à des anti-inflammatoires», avouera après le match le roi de la terre battue, plus que jamais impérial dans une finale où son bizuth d'adversaire n'aura jamais existé.

Mladenovic et Garcia retrouvent le succès en double

Qui a dit que les Français ne brillaient pas à Roland-Garros ? Alors que les tableaux de simple étaient vierge de tout joueur tricolore dès samedi, Caroline Garcia et Kristina Mladenovic ont apporté une jolie éclaircie dans le sombre tableau bleu en remportant le tournoi de double dimanche. «C'était vraiment inattendu», conviendra la seconde citée, ravie par une «ambiance de Fed Cup». Habituées à jouer ensemble, les deux joueuses, qui avaient déjà triomphé Porte d'Auteuil en 2016, ont renversé en finale la paire américaine composée de Jessica Pegula et Coco Gauff (2-6, 6-3, 6-2).

Castres emporte tout

Les Castrais n'avaient plus connu la phase finale depuis leur titre de champion de France en 2018. Le retour se fait en fanfare. En s'imposant à Pau (26-16), et en profitant des défaites de Montpellier de de l'UBB, les Tarnais terminent premiers de la phase régulière. Une première depuis l'instauration du Top 14. Autre première, ils ne passeront pas par la case barrage mais directement en demi-finale. Où ils affronteront dans deux semaines le vainqueur du barrage XXL entre les deux derniers champions d'Europe, le Stade Toulousain et le Stade Rochelais. Si l'effet de surprise ne joue désormais plus, il faudra être très fort pour priver le Castres Olympique d'un troisième bouclier de Brennus en dix ans. «On ne passe pas par les barrages, on ne va pas le regretter. Mais, en compensation, il va falloir être très bon sur nos deux semaines d'entraînement pour avoir une chance à Nice d'être performant», a déjà alerté le manager castrais, Pierre-Henry Broncan.

Quartararo sur la (très) bonne voie

En bon leader du championnat, Fabio Quartararo a accru son avance en tête en remportant avec autorité le Grand Prix de Catalogne ce dimanche. Troisième sur la grille, le champion du monde a réalisé un excellent envol pour ensuite gérer son avance au métier et fêter ainsi dignement sa prolongation de contrat chez Yamaha. Au passage, le Niçois en profite pour prendre 22 points d'avance au championnat sur Aleix Espargaro. Promis à un nouveau podium sur son Aprillia (3e), l'Espagnol a réalisé une improbable boulette en célébrant… un tour trop tôt. Ce qui a profité à Johann Zarco d'accrocher in extremis une place sur la boîte à Barcelone.

L'Aviron Bayonnais (déjà) de retour en Top 14

L'Aviron Bayonnais ne se sera pas éternisé à l'échelon inférieur. Un an après avoir été relégué en Pro D2, le club basque a obtenu son billet retour pour le Top 14 en écrasant Mont-de-Marsan en finale de Pro D2 (49-20). Une victoire autoritaire et bienvenue face au leader de la saison régulière, qui avait par ailleurs battu les Bayonnais à l'aller comme au retour. Jusqu'à dimanche, donc. «Il y a une division d'écart, on n'était pas à la hauteur», a regretté Patrick Milhet, le manager du Stade Montois, qui devra battre le 13e de Top 14 pour espérer retrouver l'élite.

Messi et Ronaldo brillent en sélection

A quelques minutes et quelques centaines de kilomètres d'intervalle, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo ont tour à tour illuminé la soirée du côté des sélections de football. La «Pulga» d'abord, auteur des cinq buts de l'Argentine face à la modeste Estonie (5-0), en amical à Pampelune (Espagne). En Ligue des nations cette fois, Cristiano Ronaldo a été le grand artisan de la nette victoire du Portugal contre la Suisse à Lisbonne (4-0). Après un premier but provoqué par son coup-franc, le meilleur buteur de l'histoire d'une sélection a inscrit deux nouveaux buts pour porter son impressionnant total à 117 réalisations avec la Seleçao.

FLOPS

Angleterre et Belgique à la peine

Comme la France lors du dernier Euro, la sélection anglaise a été prise au piège de la Ferenc-Puskas Arena de Budapest. Sauf que les Anglais, eux, ont perdu en Hongrie (1-0), leur première défaite depuis 22 matches. Une courte mais révélatrice défaite pour la sélection de Gareth Southgate, dont le potentiel évident peine toujours à se traduire sur le terrain. Une génération en apparence dorée mais bien en peine, une situation qui n'est pas sans rappeler celle de la Belgique. Opposés aux Pays-Bas, les Diables Rouges ont subi une véritable correction à la maison (1-4). Suffisant pour évoquer le crépuscule de la génération des Hazard, Lukaku et compagnie ?

L'Ukraine privée de Mondial

L'Ukraine a échoué à s'offrir une bouffée d'air tant espérée. Quatre jours après avoir été l'emporter en Ecosse, en demi-finale des barrages pour le Mondial 2022, la sélection ukrainienne s'est inclinée sur la plus petite des marges au Pays de Galles, qui plus est sur un but contre son camp (1-0). Dominateurs à Cardiff, les Ukrainiens, qui rêvaient d'une deuxième qualification 16 ans après la première (2006), ont buté sur un excellent Ravi d'avoir Wayne Hennessey dans les buts locaux (9 arrêts). Mais l'essentiel était ailleurs : «Si on a donné des émotions aux Ukrainiens, mission accomplie», a assuré Oleksander Zinchenko, le joueur de Manchester City.

Gauff maudite en finale

Sale week-end pour Coco Gauff. Pour sa première finale en Grand Chelem, la prodige américaine a été emportée par l'étourdissante Iga Swiatek en deux sets secs (6-1, 6-3). Dimanche, la joueuse de 18 ans était de nouveau sur les courts pour disputer une finale avec sa compatriote Jessica Pegula. Après une première manche bien négociée (6-2), les Américaines ont été renversées par la paire locale Mladenovic-Garcia (voir ci-dessus). Mais tout n'est pas à jeter pour la nouvelle 13e joueuse mondiale : «Ça me donne beaucoup de confiance. Quand j'avais 15, 16, 17 ans, je ressentais la pression d'atteindre une finale (en Grand Chelem). Maintenant que je l'ai fait, je me sens soulagée».

Le LOU emporté par l'euphorie rochelaise

A la pause, les Lyonnais, qui menaient face à La Rochelle, pouvaient encore croire à l'exploit : une victoire bonifiée pour arracher la 6e place synonyme de phase finale. Puis Ronan 0'Gara a fait entrer les héros de la finale de Champions Cup. Ainsi renforcé, le champion d'Europe a tout renversé, inscrivant quatre essais en seconde mi-temps pour s'imposer 26 à 29. Une défaite, combinée au succès de Clermont face à Montpellier et au bonus défensif glané par Toulon face au Racing qui fait tomber le LOU à la 9e place. Et s'envoler la phase finale. Soirée amère pour la der de Pierre Mignoni, qui peut cependant se consoler avec le trophée conquis il y a dix jours, la Challenge Cup. «Nous avons gagné un titre et je pense qu'il y en aura d'autres à l'avenir», a conclu le futur ex-manager du LOU. Place désormais aux vacances pour les Gones.

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