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Des ONG appellent Macron à parler droits humains avec le président des Émirats

«MBZ» a atterri dimanche à Paris pour s'entretenir avec le président français et signer plusieurs accords.
«MBZ» a atterri dimanche à Paris pour s'entretenir avec le président français et signer plusieurs accords. LUDOVIC MARIN / AFP

Des organisations de défense des droits humains appellent lundi 18 juillet Emmanuel Macron à évoquer les droits de l'homme à Paris avec le président des Émirats arabes unis Mohammed ben Zayed et à suspendre la vente d'armes à Abou Dabi. «MBZ» a atterri dimanche à Paris pour s'entretenir avec le président français et signer plusieurs accords, notamment dans le secteur de l'énergie, dans un contexte de hausse des prix du pétrole.

La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), la Ligue des droits de l'homme (LDH) et le centre du Golfe pour les droits de l'homme (GChr) «vous prient instamment d'exprimer (...) votre préoccupation quant aux graves violations des droits humains en cours» aux Émirats et «exiger leur cessation», peut-on lire dans leur lettre ouverte au chef de l'État français.

«Exiger la libération immédiate» d'opposants

La FIDH, la LDH et le GChr évoquent notamment le cas de l'opposant et militant des droits humains Ahmed Mansoor, condamné à dix ans d'emprisonnement en 2018 pour avoir, selon les autorités, critiqué le pouvoir émirati et terni l'image de son pays sur les réseaux sociaux. «De manière continue et depuis le déclenchement des révoltes arabes, les autorités émiraties ont intensifié les actes de répression contre ceux et celles qui expriment des critiques et contre les membres de la société civile», dénoncent les trois fédérations.

«Les militants et les défenseur.es des droits humains sont l'objet de manière routinière d'arrestation, de détention arbitraire, de harcèlement judiciaire, d'emprisonnement, de surveillance, de torture et de mauvais traitements», ajoutent-elles, priant le président Macron d'«exiger la libération immédiate» de plusieurs opposants. Les trois organisations appellent également la France à s'abstenir «de contribuer à ces violations des droits humains» en manifestant un engagement ferme de suspendre toutes les ventes d'armes aux Émirats arabes unis en respect des engagements nationaux et internationaux de la France en la matière.

«Depuis le début de l'escalade du conflit au Yémen, plusieurs ONG ont mis en évidence la présence de matériels français vendus à la coalition menée par l'Arabie saoudite, dont les Émirats arabes unis sont membres», soulignent-elles. «Ces équipements ont été utilisés à l'encontre de populations civiles en violation des règles du droit national, du droit international des droits humains et du droit international humanitaire».

Des ONG appellent Macron à parler droits humains avec le président des Émirats

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14 commentaires
  • Anonyme

    le

    J'ai vécu 10 ans aux emirats arabes Unis. Aucun attentats. Pas de camions fou , de joueur du couteau. Les frères musulmans sont interdits aux emirats arabes Unis.

  • Anonyme

    le

    Bonne blague. Amnesty International qui avait obtenu le retour d'atar ossama. D'Irak qui avait été instigateur des attentats de Bruxelles.

  • Peut être

    le

    Les ong .....parler droits humains ? NON parler intérêt de la France et des Francais , et stopper cet immigration mortifere tueuse de français et françaises qui vivaient en paix AVANT !

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