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Euro féminin : où voir France-Pays-Bas et tout ce qu'il faut savoir sur le quart de finale des Bleues

Kadidiatou Diani
Kadidiatou Diani Daniela Porcelli /Panoramic / SPP / PANORAMIC

L'équipe de France affronte le tenant du titre néerlandais ce samedi (21h00) dans un New York Stadium de Rotherham qu'elle commence à connaître par cœur.

Où voir le quart de finale des Bleues ?

Comme pour tous les matches de l'équipe de France lors de cet Euro, les téléspectateurs auront le choix entre TF1 et Canal+ qui diffuseront la rencontre chacune de leur côté. Sur TF1, le tandem aux commentaires sera le même que pour les matches des Bleus, à savoir Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu, tandis que Canal+ alignera un duo Grégoire Marchal-Aline Riera. Le coup d'envoi sera donné à 21h00 et vous pourrez également suivre ce duel en direct commenté sur Le Figaro Sport.

La fin du plafond de verre des quarts pour les Bleues ?

Euro 2013 et 2017, Coupe du monde 2015 et 2019, Jeux olympiques 2016. Quel est le point commun entre ces cinq compétitions ? L'équipe de France y a systématiquement disparu de la circulation en quarts de finale, soit au terme d'une cruelle séance de tirs au but, soit pour une défaite d'un petit but d'écart. Jamais elle n'a subi d'humiliation. Mais jamais non plus elle n'a su se transcender pour aller chercher ce succès de référence capable de la faire passer dans une autre dimension. D'où l'importance fondamentale de ce quart de finale face aux Pays-Bas, pour franchir un cap sur le plan médiatique et mettre fin à cette insuffisante régularité à ce stade de la compétition. « La confiance est là», a confié sur le sujet la capitaine Wendie Renard. «On sait qu'on va nous rabâcher qu'on s'arrête toujours aux quarts. Il ne faut pas faire de focus là-dessus.» Peut-être plus facile à dire qu'à faire…

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Quel onze de départ pour l'équipe de France ?

À chaque match sa petite surprise de la part de la sélectionneuse française. Inévitablement, il est permis de se demander d'où viendra celle qu'elle réservera peut-être pour le quart de finale. En défense, après avoir pu un peu souffler face à l'Islande le 18 juillet, Sakina Karchaoui et Eve Perisset devraient reprendre leur place sur les côtés. Au centre, Wendie Renard est indiscutable. Mais qui l'épaulera ? Aïssatou Tounkara, comme cela fut le cas contre l'Italie et l'Islande ? Ou Griedge Mbock, que tout le monde ou presque imaginait comme une titulaire inamovible pour former un axe lyonnais aussi solide que complémentaire et habitué à évoluer ensemble ? Difficile de trancher avec certitude, même si la tendance est plutôt favorable à Mbock.

Au milieu de terrain, Charlotte Bilbault et Grace Geyoro apparaissent incontournables. Reste un duel à distance entre Clara Mateo, véritable révélation française de ce début d'Euro, et Sandie Toletti, plus expérimentée mais moins convaincante sur le terrain depuis le début de l'a compétition. Enfin, en attaque, une surprise est possible. La logique voudrait que le trio Delphine Cascarino-Melvine Malard-Kadidiatou Diani soit aligné d'entrée, Malard, par son but contre l'Islande, ayant montré un potentiel intéressant pour assumer la succession de Marie-Antoinette Katoto. Mais la concurrence d'Ouleymata Sarr n'est peut-être pas totalement éteinte, tout comme un recentrage de Diani ouvrant la voie à une Baltimore.

Le 11 de départ probable des Bleues :
Peyraud-Magnin – Karchaoui, Mbock, Renard, Perisset – Bilbaud, Geyoro, Mateo – Cascarino, Malard, Diani

Que pensent les Bleues de leur adversaire ?

Grace Geyoro : «On connaît les Pays-Bas et certaines joueuses, c'est une belle nation avec de grands talents. Il va falloir trouver leurs failles pour développer notre jeu afin de les battre et se qualifier. Nos façons de jouer se ressemblent car on a la possession du ballon et des joueuses rapides à la transition devant et techniques. Il y a des similitudes. Ce sera à nous de mettre notre jeu en place comme on a réussi à le faire contre l'Italie (5-1, le 10 juillet) et garder cette efficacité car dans ce genre de rencontres, on n'aura pas énormément d'occasions. Il va falloir les mettre au fond.»

Delphine Cascarino : «Ce sont les tenantes du titre, elles vont vouloir défendre leur couronne. On connaît plusieurs de leurs joueuses pour évoluer ensemble en club. C'est une équipe talentueuse, il va y avoir de l'impact, de l'enjeu. On a pour objectif d'aller au bout de la compétition. On va tout faire pour gagner mais les autres équipes travaillent aussi et ont la même envie de triompher que nous.»

Selma Bacha : «C'est une équipe qu'on a beaucoup regardée, a-t-elle confié. C'est une équipe athlétique, à l'aise techniquement. Les Néerlandaises sont très présentes au duel, très agressives. Je connais très bien deux joueuses, Daniëlle van de Donk et Damaris Egurrola.»

Clara Mateo : «Il faudra qu'on commence cette rencontre comme on a pu les commencer à chaque fois ici. On arrive à être assez intenses dès le début. L'idée est vraiment d'essayer de garder ce rythme jusqu'à la 90e.»

Gare au poison Vivianne Miedema

Star d'Arsenal et des Pays-Bas champions d'Europe, l'attaquante Vivianne Miedema a rongé son frein jusqu'à présent lors de cet Euro, dont elle a manqué deux matches pour cause de Covid-19. Sur ce quart de finale, elle pourrait donc arriver en manque de rythme, ce qui ne l'empêchera pas d'être le danger numéro 1 des «Oranje». Meilleure buteuse de l'histoire des Pays-Bas (94 réalisations), de la Super League anglaise et des derniers Jeux olympiques… Tout cela, avant ses 26 ans, qu'elle a fêté le 15 juillet, cela vous classe la jeune femme. «C'est l'une des joueuses les plus talentueuses que j'ai pu voir de mes yeux», explique à l'AFP le sélectionneur anglais des Pays-Bas, Mark Parsons. «Ce qui la rend si spéciale, c'est qu'elle connaît le football, qu'elle voit le football, qu'elle pense constamment aux avantages qu'elle peut tirer de toutes les situations».

Euro féminin : les 11 stars à suivre

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Cette vision, la native d'Hoogeveen, au nord des Pays-Bas, la tient sûrement de sa famille de footballeurs. Un grand-père et un père attaquants, un petit frère attaquant : celle que l'on surnomme «Viv» a baigné toute sa vie dans l'univers du ballon rond. Lorsque petite, sur un face-à-face anodin avec un gardien de but, son jeune adversaire lui casse deux dents sur le choc - son premier souvenir de foot -, la Néerlandaise n'abandonne pas sa passion, au contraire. Vingt ans plus tard, Miedema n'affronte plus les garçons, elle est devenue la reine des face-à-face avec les gardiennes du monde, écoeurées les unes après les autres par l'aisance technique de l'ancienne joueuse d'Heerenveen et du Bayern Munich. «Je suis une numéro 9, donc les gens s'attendent à ce que je marque des buts. Mais cette saison particulièrement, j'essaie de jouer dans un rôle plus en retrait, un peu comme une meneuse de jeu pour lancer mes partenaires. Je veux donner la meilleure version de moi-même», a décrit la joueuse à l'AFP. Car la panoplie de Miedema ne se limite pas à la quête du but. «Si vous lui laissez de l'espace derrière vous, elle vous assassine. Si vous lui laissez de l'espace dans la surface, elle vous assassine. Et si vous lui laissez de l'espace au milieu, elle va envoyer une super passe longue et vous assassiner», liste Mark Parsons. Mais les Bleues n'ignorent rien de tout cela.

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7 commentaires
  • pertinax 2

    le

    Elle a fait comme Neymar, elle ne rentre plus dans son maillot.

  • Jepino

    le

    Hélas, elles ne passeront pas...

  • ProfilPublic42

    le

    Si on regarde la touche des équipes et qu'on a plutôt envie que ce soit une équipe européenne qui aille en demie de cet Euro, une seule alternative : allez les Pays-Bas.
    Et pour ceux qui n'ont pas compris : oui, on peut avoir une équipe de foot d'un pays européen avec 100% de joueurs ayant la nationalité de ce pays européen, qui sont peut être même nés dans ce pays européen, et qui au final ne mérite pas d'être considérée comme une équipe européenne.

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