Margaux, 29 ans, chargée de relations publiques : « Je le trouvais drôle, gentil, équilibré. Quand il a sorti une cravache de son tiroir, j’ai pris mes jambes à mon cou »

« Léo était le beau gosse de l’agence. Toutes les filles rêvaient de sortir avec lui. Le jour où il a commencé à s’intéresser à moi, j’étais sur un petit nuage, alors que je m’étais juré de ne jamais mélanger amour et travail. Un soir, il m’a proposé d’aller voir un concert avec lui à Bercy. Comme il habitait à deux pas, on a ensuite pris un verre chez lui, puis deux. Le courant passait plus que bien. Je me disais qu’il était non seulement canon, mais aussi drôle, gentil et équilibré. Un cadeau du ciel. Du moins, en apparence. Lorsqu’il s’est jeté sur moi, dans la cuisine, pour me mordre le téton, j’ai été un poil surprise, mais j’ai mis ça sur le compte de l’excitation. Il faut dire qu’on avait un peu (beaucoup) forcé sur le vin. C’est quand il a sorti une cravache de son tiroir et qu’il a commencé à débiter des phrases qu’un acteur de film X n’oserait même pas prononcer que j’ai vraiment paniqué. Autant dire que j’ai pris mes jambes à mon cou. Et que je le regarde désormais d’un autre œil ! »

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Cécile, 46 ans, responsable paie : « Avec sa dégaine d’intello coincé, il était le genre de type sur lequel je ne levais jamais les yeux »

« Avant de rencontrer mon mari, j’avais une sexualité lambda avec des amants de passage, mais comme je ne connaissais rien d’autre, je pensais qu’elle était absolument géniale. Avec sa dégaine d’intello coincé, Jérôme était le genre de type sur lequel je ne levais d’habitude jamais les yeux. Lui, en revanche, savait dès le début que j’étais faite pour lui et lui pour moi. Il me disait être prêt à attendre le temps qu’il faudrait pour que je le comprenne moi aussi. Sa certitude a fini par me faire craquer. La première fois qu’il m’a embrassée, c’était tellement bien que j’ai tout de suite eu envie de faire l’amour avec lui. Et au lit, c’était encore mieux. Nos corps s’emboitaient à la perfection. Je n’avais jamais connu un homme aussi charnel, aussi imaginatif, aussi sûr de lui. Ses caresses et ses cunnilingus me faisaient décoller. Ça fait plus de vingt ans que nous sommes mariés et, incroyable, c’est toujours le nirvana ! »

Adèle, 33 ans, kinésithérapeute : « Avec lui, je pensais que ça allait être le Grand Huit. Au lieu de ça, rien. »

« Bastien est l’homme le plus prévenant, généreux et intelligent que j’aie connu. En plus d’avoir une belle gueule et un corps d’athlète. Nous nous sommes rencontrés à la salle de sport et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec moi, il y est allé très, très lentement. Il m’a invitée au restaurant, au ciné, au concert, on a vu des expos, fait du vélo sur les bords de Seine, bu des cafés et des mojitos en terrasse, avant de commencer – enfin – à flirter. Au bout de deux mois de relation platonique, j’étais tellement chaude-bouillante que je l’ai invité à dîner à la maison. Le dessert avalé, je n’ai pas pu résister : j’ai glissé une main sous sa chemise, l’autre sur son jean, et on est allés jusqu’à la chambre-à-coucher. Là, je m’attendais évidemment à ce que ce soit le Grand Huit. Au lieu de ça, rien. Bastien a fait l’étoile de mer. Lorsque j’ai cherché à le guider vers mes zones érogènes, je l’ai même trouvé terriblement maladroit. Il a fini par cracher le morceau. Marié depuis deux ans (ben voyons !), il était pétri de culpabilité et ne se sentait pas capable d’aller plus loin dans notre relation. Il a eu beau me dire que son couple battait de l’aile, qu’il ne touchait plus sa femme depuis belle lurette et qu’il avait vraiment des sentiments pour moi, mon excitation est retombée comme un soufflé. Il n’y a pas eu de deuxième fois. »