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Notre critique de la pièce Max: gros plan sur Max Linder

L’affiche de «Max», seul-en-scène interprété au Théâtre du Rond-Point par Jérémy Lopez, de la Comédie-Française. Théâtre du Rond-Point

CRITIQUE - Au Théâtre du Rond-Point, Jérémy Lopez incarne magistralement ce pionnier du cinéma. Une sorte de chant funèbre pour un destin pathétique et chaotique.

Sur l’écran, à la même époque, Chaplin a créé le vagabond en guenilles, Linder a inventé le gentleman en frac. D’un côté, le type qui se gratte la tignasse et fait des moulinets avec sa canne, de l’autre le gars qui recentre son smoking et lisse sa moustache. Deux fa(r)ces d’une même pièce et dans les deux cas, l’incarnation d’une certaine élégance. Chaplin lui doit beaucoup. Jérémy Lopez, de la Comédie-Française, seul sur la scène dépouillée seulement éclairée par une petite lanterne, incarne cet étrange Max Linder - né Gabriel Leuvielle - qui nous parle d’outre-tombe.

Il est là, au début, recroquevillé, nu dans la pénombre du pays des morts. On dirait un insecte traqué. Péniblement appuyé sur ses deux mains, le visage pris dans un rai de lumière, l’homme parle et ses premiers mots annoncent la couleur sépia: «Ici, j’ai mis du temps à me souvenir que j’avais été célèbre. Adulé, aimé par des foules parlant toutes les langues, qui se tordaient de rire devant le spectacle de mes acrobaties…

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