« Je dirais que pendant la trentaine, la quarantaine, j'ai traversé des choses vraiment difficiles. Et si ce n’avait pas été le cas, je ne serais jamais devenue celle que je suis aujourd’hui. » Ce mercredi 9 novembre, c’est une tribune très personnelle que livre  Jennifer Aniston dans les colonnes du magazine «  Allure », dont elle fait la couverture pour l’édition du mois de décembre. Alors qu’elle évoquait l’impact que peuvent avoir les réseaux sociaux, notamment sur le fait de se comparer aux autres, l’interprète de Rachel dans « Friends » a fait un témoignage bouleversant sur sa vie personnelle. Et plus particulièrement sur son désir de maternité. Longtemps la cible de rumeurs concernant une possible grossesse, elle révèle : « J'essayais de tomber enceinte. C'était une route difficile pour moi, la route des bébés. » Avant d’ajouter : « Personne ne le sait. »

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« C'était vraiment difficile »

Elle poursuit l’entretien en évoquant les nombreuses spéculations autour de sa vie personnelle au fil des années – elle a été mariée à Brad Pitt de 2000 à 2005 et à Justin Theroux de 2015 à 2017 : « Toutes ces années et ces années et ces années de spéculation... C'était vraiment difficile. Je faisais des FIV, je buvais des thés chinois, tout ce que je voulais. Je jetais tout sur mon passage. J'aurais donné n'importe quoi pour qu’on me dise : “Congèle tes ovules. Fais-toi une faveur.” Et me voilà aujourd'hui. Le bateau est parti. » En plus d’évoquer sa vie personnelle, certains ont également pointé du doigt ses choix au fil de sa carrière. Jennifer Aniston explique : « On disait que j’étais égoïste. Que je ne me souciais que de ma carrière. Et Dieu interdit à une femme de réussir et de ne pas avoir d'enfant. Et si mon mari m'a quittée, si nous avions rompu et mis fin à notre mariage, c'est parce que je ne voulais pas lui donner d'enfant. C'était des mensonges absolus. Je n'ai rien à cacher à ce stade. »

Un témoignage poignant durant lequel l’actrice de 53 ans affirme néanmoins ne pas avoir de regret : « Je n'ai aucun regret. En fait, je me sens un peu soulagée maintenant parce qu'il n'y a plus de “Est-ce que je peux ? Peut-être. Peut-être. Peut-être.” Je n'ai plus besoin de penser à ça. »