D'après le gouvernement américain, les technologies du réseau social permettaient aux annonceurs de choisir qui pouvait voir leurs publicités, en fonction du genre, de la couleur de la peau, du milieu social, de la religion, du statut familial ou encore du handicap.
"C'est un accord historique", s'est félicitée Kristen Clarke, responsable des droits civiques au ministère de la Justice, citée dans un communiqué.
"C'est la première fois que Meta va mettre fin à l'un de ses outils de ciblage algorithmique et modifier ses algorithmes pour les annonces de logement après des poursuites pour violation des droits civiques", a-t-elle ajouté.
En mars 2019, le ministère américain du logement et de l'urbanisme avait déposé une plainte contre Facebook expliquant que des entreprises s'étaient servies des outils de la plateforme pour "exclure les gens classés comme parents, pas nés aux Etats-Unis, pas chrétiens, qui s'intéressent aux accès aux handicapés, à la culture hispanique, ou une vaste palette d'autres intérêts".
L'accord conclu mardi après un an de discussions doit encore être approuvé par un tribunal. Il prévoit que le géant californien des réseaux sociaux modifie son système de ciblage pour les annonces de logements.
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