Alors que la tension monte entre Israël et le Hamas à Gaza, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que l'extension de la guerre était désormais inévitable. Cette déclaration survient au milieu des craintes d'une escalade régionale du conflit, tandis que le bilan humain continue de s'alourdir des deux côtés.
Dans un appel téléphonique avec son homologue qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, allié du mouvement islamiste palestinien, a déclaré que l'expansion du champ de bataille était devenue inévitable en raison de l'intensité croissante du conflit et de son impact dévastateur sur les habitants civils de Gaza. Ces propos font craindre une escalade régionale du conflit.
Le coût humain s'alourdit : des pertes tragiques
Selon les autorités israéliennes, depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque d'une violence sans précédent du Hamas, au moins 1 400 personnes ont été tuées en Israël, la majorité étant des civils tués lors de l'attaque initiale. De l'autre côté, dans la bande de Gaza, les représailles d'Israël, qui cherche à anéantir le Hamas, ont fait 10 812 morts, dont une majorité de civils, dont 4 412 enfants, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien. Les pertes humaines continuent de s'accumuler, laissant présager une détérioration rapide de la situation.
L'Iran soutient le Hamas et appelle à la résistance
L'Iran, un allié proche du Hamas et ennemi juré d'Israël, a salué le "succès" de l'attaque du 7 octobre, tout en niant son implication directe dans sa planification et son exécution. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a souligné le "devoir" de la République islamique de soutenir les groupes de résistance, faisant référence aux groupes armés qui luttent contre Israël, mais a également insisté sur le fait que ces groupes agissent de manière indépendante. L'Iran, qui ne reconnaît pas Israël, a depuis longtemps fait de la cause palestinienne une priorité de sa politique étrangère, soutenant également le Hezbollah libanais et d'autres groupes armés hostiles à Israël.
L'escalade du conflit s'étend au-delà des frontières
Outre le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, l'Iran est accusé d'être impliqué dans d'autres actes de violence régionale. En Irak et en Syrie, des bases militaires de la coalition antijihadiste dirigée par les États-Unis ont été la cible de tirs de roquettes et d'attaques de drones, attribués à l'Iran par procuration. Au Yémen, les rebelles Houthis soutenus par l'Iran ont annoncé avoir lancé plusieurs missiles en direction du territoire israélien. Ces développements soulèvent des inquiétudes quant à une escalade plus large de la violence.
Les États-Unis déploient des forces pour protéger Israël
En tant qu'alliés historiques d'Israël, les États-Unis ont déployé deux porte-avions et leurs navires d'escorte en Méditerranée orientale pour protéger Israël et dissuader toute tentative d'élargir le conflit à Gaza. Cette initiative vise à maintenir la stabilité régionale et à prévenir une spirale destructrice d'escalade.
Alors que les appels à la désescalade se multiplient, l'extension de la guerre entre Israël et le Hamasdevient de plus en plus inévitable, mettant en péril la vie des civils et la stabilité régionale. Les conséquences humaines dévastatrices de ce conflit font craindre le pire, tandis que l'Iran, un allié du Hamas, soutient ouvertement les groupes de résistance. Face à cette situation explosive, les États-Unis déploient des mesures de protection pour dissuader toute escalade supplémentaire. L'avenir de la région reste incertain, mais l'urgence de trouver une solution pacifique est plus que jamais nécessaire.
