Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a franchi avec succès le cap parlementaire, obtenant un nouveau mandat de quatre ans à la tête de l'Espagne. Une victoire politique obtenue grâce au soutien de 179 députés, marquant un tournant majeur pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et ouvrant la voie à un nouveau chapitre pour le pays.
Le Congrès des députés espagnol a vibré jeudi au rythme de l'investiture réussie de Pedro Sánchez, chef du PSOE, comme président du gouvernement pour un mandat de quatre ans. Cette victoire parlementaire a été scellée par le soutien massif de 179 députés, dépassant la barre des 176 nécessaires pour l'investiture lors du premier vote.
Le leader socialiste a rallié à sa cause les députés de diverses formations, notamment ceux de son propre parti (121), du mouvement Sumar (31), de la Gauche républicaine catalane (ERC, 7), du parti Ensemble pour la Catalogne (7), de Bildu (6), du Parti nationaliste basque (PNV, 5), du Bloc nationaliste galicien (BNG, 1) et de la Coalition canarienne (CC, 1).
En revanche, la candidature de Sánchez a été rejetée par 171 voix, majoritairement émanant des députés du Parti populaire (PP), de Vox et de l'Union du peuple navarrais. La décision de reconduire Sánchez intervient après l'échec d'Alberto Nunez Feijoo, président du PP et vainqueur des élections générales de juillet dernier, à obtenir la confiance du Congrès des députés espagnol lors du débat d'investiture en septembre.
Le Roi Felipe VI d'Espagne avait, le 3 octobre dernier, proposé Pedro Sánchez comme candidat à la présidence du gouvernement, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère politique. Le PP avait remporté les élections générales anticipées du 23 juillet en Espagne avec 32,91% des voix et 137 sièges au Congrès des députés, tandis que le PSOE avait obtenu 31,77% des suffrages et 121 sièges. La reconduction de Sánchez représente un virage significatif dans le paysage politique espagnol, marqué par des négociations complexes et des alliances stratégiques.
