À compter du 1er janvier 2024, le Maroc renforce ses régulations anti-tabac avec l'entrée en vigueur de normes strictes fixant les taux maximaux de goudron, de nicotine et de monoxyde de carbone dans les cigarettes. L'Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII) dirigera le contrôle, imposant des limites strictes pour protéger la santé publique.

À l'aube de la nouvelle année, le Maroc prend des mesures déterminantes pour lutter contre les méfaits du tabac en introduisant des normes plus strictes régissant la composition des cigarettes. À partir du 1er janvier 2024, les taux maximaux de goudron, de nicotine et de monoxyde de carbone, fixés par le décret n° 2-21-235 du 18 septembre 2021, entreront en vigueur, selon l'annonce de l'Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII).

Ces normes imposent des limites claires, avec des taux maximaux de 10 mg pour le goudron, 1 mg pour la nicotine et 10 mg pour le monoxyde de carbone. Ainsi, toute cigarette devant être commercialisée au Maroc devra respecter scrupuleusement ces critères pour être conforme à la réglementation.

L'ADII, désignée comme l'entité responsable du contrôle, veillera à l'application stricte de ces normes. Toutes les opérations de mise à la consommation des cigarettes importées ou produites localement, à partir du 1er janvier 2024, devront être accompagnées des résultats d'analyses provenant de laboratoires reconnus compétents dans le domaine.

Cette décision marque une étape importante dans les efforts continus du Maroc pour protéger la santé publique en réduisant les risques liés à la consommation de tabac. Elle reflète l'engagement du pays à promouvoir des habitudes de vie plus saines et à lutter contre les problèmes de santé associés au tabagisme. La mise en œuvre rigoureuse de ces normes constituera un levier majeur dans la lutte contre les méfaits du tabac au Maroc.