La requête de l'USM Alger et de la fédération algérienne pour annuler les sanctions de la CAF a été balayée par le Tribunal arbitral du sport, ajoutant une autre page à leur série de déconvenues.
Le Tribunal arbitral du sport a rejeté avec aplomb la demande de l'USM Alger et de la fédération algérienne de football, qui espéraient voir annuler les décisions de la CAF. La saga commence avec le retrait spectaculaire de l'USM Alger de la demi-finale aller de la Coupe de la CAF, un geste qui leur a valu une défaite administrative de 0-3 contre la Renaissance Sportive de Berkane. Mais pourquoi s'arrêter là ? La CAF, déterminée à maintenir l'ordre, a aussi décidé d'en référer au jury disciplinaire pour envisager des sanctions supplémentaires.
Selon Nasr El Din Azzam, avocat égyptien et membre influent de l’Union Internationale des avocats du Football, l'USM Alger pourrait même se voir exclure des compétitions africaines à l'avenir et recevoir une amende salée. Le motif ? Le club a refusé de jouer en raison des maillots de l'équipe adverse, qui arboraient une carte du Maroc un peu trop complète à leur goût. Ironiquement, ces maillots avaient reçu le feu vert de la CAF lors de la réunion technique pré-match.
Nasr Azzam assure que l'USMA, suite à son retrait, risque d'être écartée des compétitions africaines et que la fédération algérienne pourrait également être sanctionnée si elle a interdit à l'USMA de disputer le match.
En attendant, la Renaissance Sportive de Berkane, libre de toute contestation, se prépare à affronter le Zamalek d'Égypte en finale. Une conclusion logique à une affaire peu banale.
