La coordination nationale de l'enseignement rejette fermement le dernier accord gouvernemental avec les syndicats, affirmant que les revendications des enseignants restent ignorées. La grève, accompagnée de sit-ins, se prolongera du 26 au 29 décembre, malgré la cérémonie de signature présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.  

La coordination nationale du secteur de l'enseignement a émis un refus catégorique envers le nouvel accord signé le 26 décembre entre le gouvernement et les syndicats, déclarant que les attentes des enseignants n'ont pas été prises en compte. Dans un communiqué, la coordination a annoncé la poursuite du mouvement contestataire avec une grève prévue les 26, 27, 28 et 29 décembre, accompagnée de sit-ins dans les établissements scolaires.

Le combat acharné de la coordination pour la satisfaction des revendications des enseignants, notamment le retrait définitif du statut unifié, l'augmentation des salaires, et l'annulation des retenues sur les salaires des grévistes, n'a pas trouvé écho dans l'accord signé. Le communiqué souligne que cet accord ne répond en aucun cas aux doléances des enseignants.

À noter que la cérémonie de signature du procès-verbal de l'accord sur le statut des fonctionnaires du secteur de l'éducation nationale a été présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, par vidéoconférence à Rabat. Cet événement faisait suite à l'accord entre la commission ministérielle tripartite et les représentants des syndicats de l'enseignement, portant sur les amendements éducatifs et financiers, dans le cadre de la réforme de l'école publique. Malgré cette cérémonie officielle, la résistance des enseignants persiste, soulignant une fracture entre les attentes du corps enseignant et les mesures gouvernementales.