Dès les premières notes, la Scène 21 a vibré sous les rythmes endiablés de Kokoroko, un collectif londonien qui mélange jazz et afrobeat avec une virtuosité époustouflante. Ces alchimistes sonores ont ouvert le bal en beauté, entraînant le public dans une transe musicale qui n'est pas prête de s'estomper.
Pendant ce temps, à la scène Casa Anfa, l'ambiance était tout aussi incandescente. Le légendaire groupe britannique UB40, fêtant ses 45 ans de carrière, a littéralement enflammé la scène. Les festivaliers, unis dans une chorale improvisée, ont repris en chœur le célèbre “I can’t help falling in love with you”, créant un moment de communion inoubliable. Et comme si cela ne suffisait pas, Paolo Nutini, prodige écossais de la pop, a livré une performance magnétique, faisant ses premiers pas au Maroc sous une ovation bien méritée.
La Place des Nations Unies, quant à elle, a vibré au rythme de la scène Nouveau Souffle by Société Générale. Anass Oublaid, en collaboration avec Raw Rhythm, a offert un spectacle audacieux, fusionnant rock et sonorités amazigh pour le plus grand bonheur des amateurs de musique marocaine. La mystérieuse et envoûtante The Leïla a ensuite pris le relais, hypnotisant le public avec sa voix douce et ses mélodies intimes, transformant l’espace en un cocon musical.
Ce premier jour de Jazzablanca, c'était plus qu'un simple concert: c'était une évasion hors du temps, une symphonie de moments de partage et de convivialité. Les installations raffinées du Village, les nombreuses Chill Zones et la diversité culinaire ont sublimé cette expérience, faisant de Jazzablanca une véritable oasis culturelle.
En somme, la 17ème édition de Jazzablanca commence avec une intensité démesurée, faisant la part belle à une programmation audacieuse et éclectique. Les festivaliers, le sourire aux lèvres et les pieds battant la mesure, peuvent déjà se réjouir d’un festival qui promet d’être plus mémorable et captivant que jamais. Et ce n’est que le début.