Yousri Bouzok, attaquant du Raja de Casablanca, a choisi de se rebeller. Refusant de se rendre en Tunisie pour le stage de préparation, il exige d'abord le règlement de ses arriérés. Actuellement en vacances en Algérie, Bouzok a annoncé, par l'intermédiaire de son agent, qu'il ne quitterait pas le pays sans avoir perçu les trois millions de dirhams que le club lui doit.
Ces arriérés incluent sa prime de signature de 2,3 millions de dirhams, ainsi que les primes de la victoire en Botola et en Coupe du Trône. En posant cet ultimatum, Bouzok met une forte pression sur la direction du Raja. En cas de non-paiement, il menace de rompre unilatéralement son
contrat et de quitter le club gratuitement.
Cette insurrection de Bouzok n’est pas un cas isolé. D'autres joueurs refusent également de participer au camp de préparation tant que leurs arriérés ne sont pas réglés. Cette situation tendue force la direction du club à prendre des décisions rapides pour apaiser les tensions.
En attendant la nomination d’un nouvel entraîneur, Hicham Aboucharouane supervise temporairement les entraînements de l’équipe en Tunisie. Les jours à venir seront décisifs pour le Raja de Casablanca, avec des négociations délicates pour résoudre ces conflits financiers.