L'Université Al-Azhar de Gaza, gravement affectée par les récentes hostilités israéliennes qui perdurent depuis octobre 2023, bénéficie d'un soutien renouvelé de la part du Maroc. Mohammed Salem Al-Sharqawi, directeur de l'Agence Bayt Mal Al Quds Al Sharif, a confirmé lors d'une entrevue avec le journal "Voix du Maroc" que l'institution a reçu en début de semaine une aide substantielle de Rabat. Cette assistance comprend la prise en charge des frais de scolarité pour plus de 340 étudiants de la Faculté des Sciences Agricoles et Environnementales Roi Hassan II, ainsi que pour 46 diplômés incapables d'obtenir leurs certificats académiques en raison de la situation.
Cette initiative fait partie des efforts continus pour soutenir directement les étudiants de l'université, en facilitant l'obtention de leurs diplômes et en leur permettant de s'inscrire pour la nouvelle année universitaire. Al-Sharqawi a souligné que cette action s'inscrit dans le cadre de l'engagement du Maroc envers cette institution académique, en particulier la faculté financée entièrement par le Roi Mohammed VI avant qu'elle ne soit malheureusement détruite une fois de plus par les attaques en cours.
En plus du soutien financier, l'Université Al-Azhar a également reçu des serveurs cloud et une plateforme d'enseignement à distance pour aider à sauvegarder l'éducation à Gaza et permettre aux étudiants de poursuivre leurs études dans le nouvel année académique 2024-2025. Ces technologies aideront l'administration universitaire à gérer les données des étudiants et à maintenir les systèmes d'éducation en ligne de manière fiable et sécurisée.
Il convient de rappeler que la Faculté des Sciences Agricoles et Environnementales Roi Hassan II avait été initialement reconstruite en 2009 grâce à un don de 7,8 millions de dollars du roi Mohammed VI, avant d'être à nouveau détruite en décembre dernier. L'établissement comprend 6 laboratoires, une bibliothèque, une salle informatique, des locaux administratifs, et 16 salles de classe d'où sont sortis des centaines d'ingénieurs agronomes qui occupent aujourd'hui des postes clés dans plusieurs centres et institutions en Palestine.
