Nommé à la tête d’un des ministères les plus stratégiques du Maroc, Ahmed Bouari incarne un renouveau discret mais attendu. Ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, il se retrouve face à des défis d’une ampleur sans précédent. Bouari est l’homme que le Royaume a choisi pour redéfinir le futur agricole et rural du pays, à un moment où le changement climatique frappe durement les terres et les ressources en eau.
Si son nom ne fait pas encore vibrer les sphères publiques, Ahmed Bouari n’est pas un novice dans le domaine. Loin des projecteurs, il a dirigé l’Irrigation et l’Aménagement du Territoire Agricole, un poste clé qui l’a préparé à ses nouvelles responsabilités. Avec une approche méthodique et innovante, il a déjà montré sa capacité à comprendre les enjeux de terrain, notamment sur la gestion des ressources hydriques, cruciales dans un pays confronté à une sécheresse persistante.
Bouari entre en scène à un moment critique. Face à l'épuisement des sols et la pression sur les réserves d'eau, il devra s’attaquer de front à la modernisation de l’agriculture marocaine tout en assurant la durabilité de la pêche maritime. Ses premières décisions sont scrutées : comment réinventera-t-il l’agriculture du Maroc pour la rendre résiliente et durable ? Le pays attend des réponses concrètes.
Aux commandes de ce ministère stratégique, Bouari aura une double mission. D’une part, il devra moderniser l’agriculture pour la rendre plus compétitive et adaptable. D’autre part, il devra s’assurer que ces changements soient en phase avec les priorités environnementales du Royaume, notamment en matière de gestion de l’eau, un sujet qu’il connaît bien.
Au-delà des chiffres et des politiques publiques, c’est tout l’avenir rural du Maroc qui est en jeu. Bouari aura la lourde tâche de concilier développement économique et préservation des écosystèmes, un équilibre délicat que peu avant lui ont réussi à atteindre. Sa vision et ses actions détermineront si le Maroc parvient à relever ces défis ou si le secteur rural continuera de subir les effets dévastateurs des bouleversements climatiques.