Vous rêvez de voyager entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal sans avoir à vous soucier des visas pendant la Coupe du Monde 2030 ? Ce rêve pourrait bien devenir réalité. En effet, les trois pays hôtes de l’événement footballistique le plus attendu de la décennie mettent les bouchées doubles pour garantir une expérience de voyage fluide à leurs supporters. L’objectif est simple : faciliter les déplacements entre les pays, sans que les formalités administratives ne viennent gâcher la fête. Et parmi les solutions envisagées, la "Fan Card" pourrait bien être la star de cette Coupe du Monde.
Alors, pourquoi ce besoin de simplification ? Si, pour les citoyens espagnols et portugais, le voyage au Maroc ne nécessite aucun visa pour un séjour de 90 jours, ce n’est pas la même histoire pour les Marocains, qui doivent obtenir un visa Schengen pour se rendre en Espagne ou au Portugal. Pour remédier à cet écart, les autorités européennes étudient des mesures spéciales pour les supporters marocains, et ce n’est pas tout. Les discussions sur l’adoption d’une exemption temporaire de visa, ou une simplification des démarches administratives, sont bien avancées.
Mais la vraie innovation pourrait venir de la mise en place d’une "Fan Card". Ce dispositif déjà testé lors des Coupes du Monde en Russie et au Qatar, permettrait aux supporters accrédités de voyager entre les trois pays hôtes sans les lourdes formalités de visa. Une carte numérique, qui serait en quelque sorte un laissez-passer, offrant à ses détenteurs la possibilité de se déplacer librement et d’accéder plus facilement aux stades et aux sites touristiques des trois nations.
Pour les fans, cela signifie moins de tracas et plus de temps pour savourer l’excitation du tournoi. Et ce n’est pas tout, la "Fan Card" promet de rendre l’expérience encore plus immersive en permettant un accès privilégié aux infrastructures sportives et aux attractions touristiques. Un vrai plus pour tous ceux qui veulent profiter à fond de l’ambiance festive de la Coupe du Monde.
Mais attention, la mise en place de ce dispositif n’est pas un simple coup de baguette magique. Elle requiert la coopération de plusieurs acteurs – des gouvernements des trois pays, des autorités européennes et bien sûr des instances marocaines. Ce n’est donc qu’une question de mois avant que des décisions officielles soient prises, mais la direction semble déjà bien tracée.