Les services de sécurité d’Agadir ont arrêté, mardi 27 mai, un homme d’une trentaine d’années, soupçonné d’avoir proféré des menaces de mort contre Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement.
Selon Alyaoum24, l’individu avait publié sur sa page Facebook un message en arabe et en amazigh. Dans ce texte, il exprimait sa colère face à la flambée des prix, mais allait plus loin en lançant des appels explicites à la violence, visant directement le chef de l’exécutif.
L’affaire a été déclenchée suite à une plainte officielle déposée par Aziz Akhannouch. Les autorités ont alors ouvert une enquête pour « menaces de mort, insultes et incitations à la violence », conduisant à l’interpellation rapide du suspect.
La procédure judiciaire suit son cours pour déterminer les responsabilités et évaluer la gravité des propos tenus en ligne. Une affaire qui relance, une fois encore, le débat sur les limites de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux et les dérives qu’elle peut entraîner.