La comparution de Mohamed Boudrika devant la justice casablancaise a été une nouvelle fois marquée par un revers pour sa défense. Le tribunal de première instance d’Aïn Sebaâ a décidé, mardi 11 juin, de rejeter la demande de mise en liberté provisoire. Le dossier est renvoyé à une prochaine audience prévue dans les jours à venir.
L’ex-président du Raja Club Athletic, également ancien député, est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation graves : émission de chèques sans provision, escroquerie, falsification de documents sous seing privé et usage de faux. Autant d’infractions qui ont conduit à l’ouverture d’un mandat d’arrêt international à son encontre.
Boudrika avait été interpellé à Francfort, en Allemagne, à la suite d’une demande d’extradition émise par les autorités marocaines. Son retour sous escorte à Casablanca a été suivi de son incarcération immédiate, en attendant l’issue de la procédure judiciaire.
Selon une source proche du dossier, les faits reprochés s’étendent sur plusieurs affaires distinctes, dans lesquelles des particuliers et des entreprises réclament réparation pour des préjudices financiers présumés. Pour l’heure, l’enquête suit son cours, et l’ancien dirigeant sportif reste en détention.