À New York, le Maroc s’est aligné mercredi 12 juin sur la majorité des États membres de l’ONU en votant en faveur d’une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Déposée par l’Espagne et la Palestine, la motion a été approuvée par 149 pays. Elle réclame l’arrêt des hostilités, la protection des civils et l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire.
Le Royaume a ainsi rejoint les voix dénonçant les violences subies par les populations palestiniennes et les restrictions imposées aux convois de secours. Le texte condamne également toute tentative de déplacement forcé ou d’annexion, que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie occupée.
La résolution réaffirme l’urgence d’une solution politique à deux États, avec des frontières sûres et reconnues. Elle souligne aussi le rôle stratégique de l’UNRWA, l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens, qualifiée d’«épine dorsale de la réponse humanitaire à Gaza».
Prenant la parole devant l’Assemblée, le représentant espagnol Héctor Gómez a plaidé pour un «message fort» envoyé à la communauté internationale. Un message que le Maroc, malgré ses relations officielles avec Israël, a choisi de soutenir ouvertement.