Manchester City, champion d’Europe en titre, s’est effondré face à Al-Hilal. Un match dantesque, une prolongation irrespirable et une victoire historique pour les hommes de Simone Inzaghi. Derrière cette performance, un homme : Yassine Bounou. Solide, décisif, il a tenu tête aux stars mancuniennes jusqu’à la dernière minute.
Dès les premières minutes, Bernardo Silva pensait avoir mis City sur la bonne voie (10e). Mais les occasions ratées de Gundogan et Gvardiol ont laissé la porte entrouverte. Al-Hilal s’est engouffré dans la faille. Marcos Leonardo (46e) puis Malcom (52e) ont puni les errements défensifs anglais.
Haaland a sonné la révolte (55e), mais rien n’allait plus pour les Sky Blues. En prolongation, Koulibaly (94e) a redonné l’avantage à Al-Hilal. Foden a égalisé (104e), avant que Marcos Leonardo ne surgisse à nouveau pour crucifier City (112e).
Bounou, dernier rempart
Si le score reflète un match ouvert, c’est bien la muraille Bounou qui a maintenu les siens en vie dans les temps forts anglais. Réflexes, calme et relances propres : l’international marocain a montré pourquoi il est considéré comme l’un des meilleurs gardiens au monde. À chaque contre adverse, il s’est dressé avec autorité, frustrant tour à tour Foden, Haaland ou encore Silva.
Guardiola assommé
À l’issue du match, Pep Guardiola a tenté de rester lucide : « Ils nous ont punis en transition. Leur jeu était rapide. » Mais difficile d’expliquer comment une équipe qui venait d’humilier la Juventus 5-2 a pu flancher face à une formation saoudienne privée de son capitaine Al-Dawsari.
Un choc pour le tournoi
Ce revers sonne comme un tremblement de terre. Al-Hilal affrontera Fluminense au prochain tour. L’Europe, favorite naturelle du Mondial des clubs, voit son hégémonie remise en question. Pour Gianni Infantino, c’est une aubaine : cette victoire légitime l’élargissement de la compétition à 32 équipes.
Et pour Bounou, c’est un moment gravé. L’ancien du Séville FC n’a pas seulement éliminé Manchester City. Il a marqué l’histoire.