Saïd Hasbane n’élude pas les critiques. Candidat à la présidence du Raja de Casablanca, l’ancien président (2016-2018) a tenu à s’expliquer, lundi à Casablanca, sur son ambition de revenir aux commandes du club. Conscient du rejet affiché par une frange de la base populaire, il déclare :
« Je comprends la position des supporters. J’ai analysé les raisons de cette opposition. Elle représente, à mes yeux, une pression positive. »
Une déclaration qui intervient alors que le climat autour de son retour est électrique. Hasbane succédait en 2016 à Mohamed Boudrika, avant de céder sa place à Jawad Ziyat deux ans plus tard.
Face aux critiques, Hasbane évoque une expérience « marquée par l’injustice ». Il affirme avoir quitté son poste sans avoir pu mener à bien ses idées, mais garde en mémoire des « résultats chiffrés » jugés positifs.
« Je n’ai pas pu aller au bout de mon projet. Aujourd’hui, je me lance un défi personnel. Je suis prêt à travailler sérieusement, à écouter toutes les opinions et à respecter les règles du jeu. »
S’il tente de convaincre les sceptiques, la décision finale appartient désormais aux adhérents. Ce sont les élections qui décideront du nom du prochain président des Verts.