Le 20 août 1953, l’exil forcé du Roi Mohammed V et de la Famille Royale marque un tournant. Le colonisateur espérait briser la volonté du peuple marocain. Il n’a fait que raviver les flammes de la résistance. Dès lors, le lien entre le Trône et le peuple devient le moteur d’une lutte acharnée pour l’indépendance.
Loin d’éteindre la contestation, l’exil royal déclenche une mobilisation massive. Le peuple se soulève. Des sacrifices sont consentis. Des maquis se forment. L’objectif est clair : le retour du Roi légitime et la fin de la présence coloniale. Le 16 novembre 1955, Mohammed V rentre au pays. Le Maroc s’apprête à tourner la page du protectorat.
La Révolution du Roi et du peuple s’inscrit dans une continuité. Bien avant 1953, les Marocains ont opposé une résistance farouche : El Hri en 1914, Anoual entre 1921 et 1926, Boughafer, Jbel Baddou… Des batailles qui ont forgé une conscience nationale. En parallèle, l’action politique s’organise : rejet du Dahir berbère de 1930, Manifeste de l’indépendance de 1944, discours de Tanger en 1947. Autant d’étapes qui cimentent le projet d’un Maroc libre.
Le retour du Roi n’est qu’un début. Dès 1956, commence le second jihad : le développement. Tarfaya est récupérée en 1958, Sidi Ifni en 1969, puis le Sahara à travers la Marche verte en 1975. Le dernier soldat étranger quitte Oued Eddahab en 1979. Chaque étape renforce l’unité territoriale, portée par la même symbiose entre le Trône et le peuple.
La commémoration de cette épopée vise aussi à transmettre. Le Haut-Commissariat aux anciens résistants insiste sur le devoir de mémoire. Célébrer la Révolution du Roi et du peuple, c’est rappeler aux jeunes générations les valeurs de sacrifice, de loyauté, de souveraineté et d’unité. C’est s’inspirer de l’engagement de Mohammed V et de Hassan II, pour mieux répondre aux défis d’aujourd’hui.
La Famille de la résistance réaffirme son attachement au Trône Alaouite et son soutien indéfectible à S.M. le Roi Mohammed VI. Elle salue le discours du 29 juillet 2025 et soutient pleinement l’initiative marocaine d’autonomie dans les provinces du Sud, reconnue comme une solution réaliste et sérieuse au conflit du Sahara.